Mémorial Dormans

Le rempart contre l’oubli, sur Internet

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Le blog bouge ...

 

Le blog est dorénavant sur une adresse séparée : http://memorialdormans.over-blog.com

 

 


Les articles qui étaient publiés ici sont dorénavant sur ce nouveau blog.

Vous y trouverez en plus des dossiers résumant la situation de l’association.

 

L’objectif est double :

·                     ouvrir un nouvel espace pour vos commentaires ou vos questions,

·                     rendre à ce site son objectif premier et unique : le travail de Mémoire.

 

La page ci-dessous n’est donc plus maintenue et disparaîtra progressivement.

 

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Le blog, journal d’information de l’association du Mémorial des batailles de la Marne, sur Internet

 

Pourquoi ?         Pour informer sur tout ce qui concerne le Mémorial et son association historique

Par qui ?             Aujourd’hui, ce blog est le vecteur d’information des adhérents soucieux de préserver leur association et la Mémoire.

Comment ?        Il se veut succinct, s’appuyant sur les faits, et sans polémique. Il est ouvert aux échanges qui vont dans ce sens. Il est guidé par le souci permanent du respect de la Mémoire et des hommes.

 

Les articles en 2009

 

30 octobre 2009

Les anciens dirigeants ont choisi la voix judiciaire

30 septembre 2009

Une bonne nouvelle et une ... moins bonne

9 septembre 2009

... et l’assemblée générale a eu lieu

1er septembre 2009

L’assemblée générale aura lieu

21 juin

Le point sur l’association

2 juin

Le Phénix

3  avril

Que devient l’association du Mémorial ?

17 mars

L’association du Mémorial n’est pas dissoute !

26 février

Peut-on dissoudre l’association dans la désinformation ?

21 janvier

Menace de dissolution, un état d’esprit se révèle...

 

 

Les articles en 2008

 

9 octobre

Quel gâchis !!

7 septembre

Le ciel s’obscurcit au-dessus du Mémorial.

25 juin

Un secrétaire d’état à Dormans ...

13 juin

Conseil d’administration n°2

2 mai

Conseil d’administration n°1

12 avril

Assemblée générale de l’association

 

 

 

 

 

30 octobre 2009

« Les anciens dirigeants ont choisi de

mener en justice les défenseurs de la Mémoire ! »

 

 

 

Cette information des plus récentes a alimenté une bonne partie de la réunion du conseil d’administration de l’association du 24 octobre 2009.

 

Voici une synthèse de cette réunion. Vous allez le voir par les smileys, certains points nous donnent malgré tout le sourire. D’autres beaucoup moins.

 

 

En préambule, le président remercie les administrateurs qui sont présents (ou excusés). Cette présence indéfectible nous conforte ... alors que le maire de Dormans ne la facilite guère en nous refusant une salle pour la 3ème fois de suite, 48h avant la réunion. Et cela finit par faire sourire !

Puis nous passons à l’ordre du jour :

 

 

La déclaration en sous-préfecture

 

Le 14 septembre : Conformément à nos statuts et à la loi de 1901, les membres du bureau ont déposé en sous-préfecture les modifications concernant la composition du conseil d’administration et du bureau.

Cinq jours plus tard, un récépissé confirmait cet enregistrement. Après 18 mois de carences dans les documents de la part des anciens dirigeants, nous pouvons enfin nous féliciter de retrouver les chemins réglementaires.

 

 

La restitution des documents par les anciens dirigeants

 

C’est moins positif de ce côté.

Après courrier recommandé le 5 octobre, nous avons attendu les anciens président, secrétaire et trésorier le 19 octobre, ils n’ont pas daigné se déplacer (1).

 

Pire, plutôt que la médiation que nous prônons, ils ont choisi la voix juridique : C’est un courrier d’avocat qui a exprimé une fin de non-recevoir, étayée ainsi « votre demande étant à l’évidence, en violation des règles statutaires ».  Nous n’avons pas réussi à en savoir plus.

 

 

Le bilan financier de l’association

 

Et là, le détail présenté par le trésorier est totalement accablant pour l’ancienne direction :

 

ü    la situation à leur arrivée (2 mai 2008) était de 55301 euros de liquidités ;

ü    la situation aujourd’hui (arrêtée au 23 septembre 2009) est de 1832 euros.

 

D’où vient cette situation de quasi-faillite ?

 

ü    Rentrées : elles sont à l’évidence très inférieures aux années précédentes. Chiffrage en cours

ü    Sorties : nous avons relevé 133 mouvements pour un débit de 58447 Euros ! Nous n’avons pour le moment identifié qu’un seul mouvement justifié !

ü    Un détournement ? La question se pose, ne serait-ce qu’en voyant, au milieu de tous ces mouvements, un mouvement de 24.000 euros vers l’association récemment créée par ces même dirigeants. Et ce, sans aucune raison, et sans aucune explication !

ü    Une volonté de mise en faillite ? (2) La question se pose également  quand le compte courant a subi dix mouvements d’agios en 5 mois. Et quand, après les sorties signalées ci-dessus, le compte courant ne couvrait plus le prochain prélèvement à venir de 337 euros !

 

 

Les actions à venir

 

Devant cette situation navrante, des actions sont proposées au conseil d’administration et sont acceptées :

 

ü    Le bureau va devoir prendre contact avec un avocat pour défendre l'oeuvre de Mémoire assignée à l'Association par ses statuts et pour rétablir ses droits. Les pistes d'action ont été étudiées en cours de réunion et n'ont pas fait l’objet d’opposition. Une ou plusieurs seront choisies et seront présentées ultérieurement dans ces lignes.

ü    Le bureau accepte le soutien proposé d’un expert-comptable qui, outre une sympathique disponibilité, présente des compétences pointues dans les domaines comptable et associatif.

ü    Le bureau va lancer l’appel à cotisation afin de pallier le gouffre financier constaté. Le bureau avait initialement souhaité retarder cet appel en raison des astuces de l’ancienne direction qui ont permis à celle-ci d’encaisser des cotisations au profit de la nouvelle association mais se voit contraint par la situation. Aussi cet appel insistera sur le côté volontaire de la cotisation, et n’influera en rien sur l’adhésion.

 

 

Conclusion

 

En fin de réunion, le président remercie les administrateurs pour leur cohésion dans cette situation qu’aucun n’a voulue. Il semble que par bonheur, les mouvements financiers inadmissibles et l’attitude procédurière de l’ancienne direction soudent les vrais défenseurs de la Mémoire.

L’élection d’adjoints aux postes du bureau se fait à l’unanimité, confirmant cette unité.

 

 

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(1)  Post-réunion : par courrier à nouveau recommandé le 26 octobre, nous avons tenté une dernière proposition de rencontre ... avec le même insuccès.

(2)  La cessation de paiement aurait permis à la commune d’avoir tout latitude, au vu de la convention : «  ... pourra être résiliée de plein droit, sans préavis ni indemnités, en cas de faillite ou d'insolvabilité notoire de l'association. Dans ce cas, la commune s'engage à poursuivre la mission ... »

 

 

 

 

 

 

30 septembre 2009

Une bonne nouvelle et une ... moins bonne

 

 

 

N’y allons pas par quatre chemins : il nous reste encore une source d’inquiétude, mais nous sommes heureux, alors nous préférons commencer par cette bonne nouvelle :

 

 

 

L’association historique du Mémorial des batailles de la Marne

est de nouveau officiellement sur ses rails !

 

 

Après avoir été

- Dirigée de façon arbitraire depuis mai 2008,

- menacée de dissolution par ses trois dirigeants en octobre 2008,

- sauvegardée grâce au vote de ses adhérents en mars 2009,

- mise totalement sous l’éteignoir par ces mêmes dirigeants depuis cette date,

- relancée par une poignée d’administrateurs fidèles en juin 2009,

- appuyée par les mêmes adhérents au cours de l’été,

 

l’association reconstituait le 5 septembre dernier un conseil d’administration et un bureau fiables (lire notre page de blog précédente ici), déclaration faite en sous-préfecture d’Épernay et confirmée par récépissé 10 jours plus tard.

 

Depuis le 15 septembre, l’association peut reprendre ses activités !!

Merci !

 

Merci aux adhérents et aux administrateurs fidèles, merci aux soutiens par mail, par courriers, dans les forums, dans les manifestations historiques, merci de nous avoir lus, merci d’avoir cherché à comprendre, merci d’avoir trié le bon grain de l’ivraie, ...

 

L’association va d’abord reprendre ses activités réglementaires et associatives par une réunion du conseil d’administration aux environs du 24 octobre.

 

Pour que l’association reprenne ses activités mémorielles, il reste quelques éléments de gestion à obtenir de la part des anciens dirigeants. Cela ne va peut-être pas être facile tant cette gestion était pour le moins approximative.

 

 

Mais surtout, et c’est là qu’est la nouvelle moins bonne, pour ne pas dire alarmante : 

 

 

 

 

Où est passé l’argent de l’association ?

 

 

 

Le dernier bilan validé par conseil d’administration, en date du 2 mai 2008, est de 55281,00 euros (n’incluant pas les stocks matériels).

Mais, en juin 2009, des mouvements massifs ont vidé les comptes bancaires qui contenaient ces fonds.

 

Est-ce à dire, comme nous le laissions imaginer sur un ton malicieux dans l’édito de ce jour, que des vers peu reluisants ont préféré les lueurs argentées aux lumières de la Mémoire ?

Nous avons demandé aux dirigeants de nous ‘éclairer’ pleinement avant le 19 octobre. Nous préférons croire pour l’heure qu’ils ont eu la sagesse de mettre ces sommes sur un nouveau compte de l’association historique.

Ce serait maladroit, car il eut fallu l’accord du conseil d’administration, mais ce serait moindre mal.

 

 

Que se passera-t-il si ces sommes ne sont pas restituées aux nouveaux dirigeants, avant le prochain conseil d’administration ?

 

 

Là non plus, nous n’irons pas par quatre chemins.

 

Cela fait plus d’un an que nous proposons une médiation, de trouver un terrain d’entente. Aujourd’hui, les choses sont graves, les trois dirigeants se sont enfermés dans une attitude contraire à la bonne marche de l’association. Aussi,

 

Nous demandons formellement la restitution de la somme indiquée

ainsi que tous les éléments permettant la vie de l’association.

 

Rappelons que vu l’importance des sommes, si le détournement de fond est avéré, il est du ressort du droit pénal. Et, dans le cadre d’une association, les trois dirigeants seront traités solidairement.

 

Pour reprendre l’image de notre édito, souhaitons que les vers égarés retrouvent la bonne lumière. Il est encore temps avant qu’ils ne se brûlent les ailes.

 

 

 

 

 

 

 

 

9 septembre 2009

Association du Mémorial des batailles de la Marne

-  Compte-rendu de l’assemblée générale  -

 

 

 

 

Ce samedi 5 septembre, malgré des blocus de dernière minute (1), l’assemblée générale de notre association du Mémorial des batailles de la Marne s’est tenue comme prévu.

En voici un bref compte-rendu, extrait du procès-verbal établi.

 

 

Discours d’accueil

 

En ouverture de séance, M. Auguste HERY rappelle aux adhérents de façon synthétique les diverses carences et entraves et surtout le mutisme total des dirigeants élus en avril 2008.

C’est ce black-out persistant qui a conduit une partie des administrateurs, lors du conseil d’administration du 15 juin, à constater la démission de fait de ces dirigeants et à engager des actions de sauvegarde de l’association.

Depuis février 2009, la sous-préfecture est informée de l’ensemble de ces événements.

 

 

Élection du conseil d’administration

 

M. Auguste HERY annonce ensuite le résultat du vote dont le dépouillement s’est déroulé quelques minutes plus tôt :

 

 - Courriers reçus : 154 ; votes exprimés : 149.

 - 25 administrateurs et 2 vérificateurs aux comptes sont élus avec un nombre de voix entre 142 et 149.

 

 

Le travail à venir

 

Lecture est alors donnée des grands axes qui vont guider l’association dans les prochains mois.

 

1 - Une phase administrative orientée conciliation

Afin de reprendre enfin le véritable travail de Mémoire, des actions en lien avec nos obligations associatives vont être nécessaires.

 

·        Faire le point sur les comptes de l’association,

·        Remettre en place une organisation de travail pérenne.

·        Obtenir le passage de témoin des anciens dirigeants.

Espérons pour ce dernier point que ceux-ci auront la même volonté conciliatrice que nous. Auguste HERY rappelle le contexte :

Ces trois anciens dirigeants ont décidé en septembre 2008 la création d’une nouvelle association, avec des buts légèrement différents : la notre, guidée historiquement par le travail de Mémoire, puis la leur, orientée ‘tourisme de Mémoire’. On regrette qu’ils n’aient pas eu la délicatesse d’en informer au préalable le conseil d’administration.

Aujourd’hui, ils ne peuvent, de bon sens, monopoliser la direction des deux associations, encore moins diriger celle dont ils ont demandé la dissolution et pour laquelle ils ont délaissé toute activité pendant 16 mois.

 

Aujourd’hui, ces deux associations existent, nous devons faire avec,

alors, il faut que chacun laisse l’autre agir,

Dans l’intérêt de la Mémoire.

 

Notre volonté est que chacune réalise le travail qu’elle sait faire et le fasse de façon complémentaire et non antagoniste. Nous prendrons attache avec les anciens dirigeants avec cet objectif.

 

 

2 - Une phase mémorielle orientée actions

Après seize mois d’une inactivité forcée, l’objectif est de remettre en route le travail de Mémoire.

La dernière des actions de Mémoire remonte à avril 2008 et c’est notre devoir de relancer cette activité. Nous le ferons, par respect pour les soldats tombés, et aujourd’hui par respect pour les familles qui ont souhaité et n’ont pu réaliser ces actions de Mémoire.

 

Dans l’attente l’activité mémorielle est ‘compensée’ par une information dense, développée sur le site Internet http://memorialdormans.free.fr.

Arnaud HERY, animateur du site, prend à ce moment la parole pour faire une présentation, en très grandes lignes de son contenu, actif en permanence. Il insiste sur le côté échange qui a lieu avec de multiples interlocuteurs, familles, passionnés, historiens ...

Ce média moderne est un outil exceptionnel, mais qui ne doit être que le support d’une présence réelle autour du Mémorial et d’un recueillement qui ne doit pas faiblir.

 

 

Élection des dirigeants

 

En fin de cette assemblée générale, après une minute de silence pour Madame EVERTS, cofondatrice de l’association, récemment décédée, les adhérents sont invités à patienter, le temps que le conseil d’administration élu se dote d’une équipe dirigeante.

Quelques minutes plus tard, celle-ci est annoncée avec, comme

 - Président : M. Maurice DEMESSANCE,

 - Trésorier : M. Daniel OUY,

 - Secrétaire : M. Auguste HERY.

 

En prenant la parole pour la conclusion, le nouveau président confirme cette volonté de conciliation. Son passé d’ancien maire de Vincelles l’aidera en cela et aussi son passé d’ancien combattant : « Quand on a combattu sur le terrain les armes à la main, on ne fait pas la guerre pour une association, on cherche un terrain d’entente. », dira-t-il.

 

- o O o -

 

(1) : Blocus de la part du maire (et secrétaire de l’association) en nous refusant une salle de réunion. Puis blocus de la part du président en écrivant à tous les adhérents (une première !) pour déclarer la réunion illégale (ce qui bien sûr n’est pas).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1er septembre 2009

Association du Mémorial des batailles de la Marne :

l’assemblée générale aura lieu !

 

 

Chers adhérent(e)s, chers sympathisant(e)s, chers lectrices et lecteurs,

 

 

 

M. Jean-claude ROBERT a envoyé hier 31 août, un courrier aux adhérents qui dit, en substance «  .... la convocation qui vous a été adressée pour tenir une assemblée générale est illégale ... ».

Nous, bureau transitoire, confirmons que cette réunion n’a rien d’illégale et qu’elle aura bien lieu pour les raisons ci-dessous.

 

 

 

Tout d’abord rappelons, pour ceux qui l’auraient oublié, que M. ROBERT était le président de l’association. Nous disons bien ‘était’ car malgré toutes nos sollicitations,

 

·     Les dirigeants élus depuis mai 2008, dont le président, n’ont plus organisé une seule manifestation mémorielle depuis 16 mois au sein de notre association.

·     Les obligations associatives ne sont plus respectées (il n’y a plus de réunions, vous, adhérents, ne recevez plus d’information...)

·     Pire, ces dirigeants ont tenté de dissoudre l’association. Les adhérents l’ont refusé, mais personne n’a été informé officiellement de cet acte majeur de l’association.

·     Circonstance aggravante, nombre d’entre vous ont été abusé en cotisant sans le savoir à leur nouvelle association qu’ils ont présenté comme remplaçant la nôtre.

·     Et enfin, nos tentatives pour faire vivre l’association se sont heurtées à un silence total : aucune réponse, même à nos courriers recommandés. En faisant le mort, ils espéraient étouffer l’association.

 

 

Donc, en juin, nous avons demandé à M. ROBERT la tenue d’un conseil d’administration.

Sans réponse de sa part, nous avons organisé un conseil d’administration de sauvegarde, auquel il était convié ainsi que les dirigeants, mais ce fut toujours le même silence.

 

Nous avons donc été amenés, au cours de cette réunion, à prendre les décisions suivantes :

 

·     En raison des carences et des silences répétés de la direction élue, nous constatons la vacance de la direction de l’association.

·     En conséquence, les membres présents se déclarent de façon collégiale, dirigeants à titre temporaire.

·     Nous envisageons la tenue d’une assemblée générale, pour corriger cette situation, et en ferons part à l'ensemble des adhérents par courrier.

 

Au cours de l’été, 160 adhérents ont entendu cette information et ont établi une demande expresse de réunion de l’assemblée générale.

 

160 adhérents ont souhaité cette réunion,

soit plus de 50% !

 

 

 

Alors, aujourd’hui, puisque M. ROBERT souhaite reprendre contact, nous disons de façon posée :

 

·     Cette réunion n’a rien d’illégale lorsqu’elle est demandée par la majorité des adhérents, cela tombe sous le sens.

·     Si toutefois le bon sens ne suffit pas, rappelons que l’article 19 de nos statuts prévoit que l’assemblée générale peut-être convoquée sur demande écrite du tiers de ses membres, là, c’est 50 % qui le demandent.

·     Nous l’avons dit depuis le début, la sous-préfecture est tenue informée depuis février des carences et des entraves répétitives, ainsi que de l’ensemble de nos actions pour y faire face.

·     Décider 4 jours avant, et de manière unilatérale, d’empêcher sa tenue montre une volonté d’entrave supplémentaire : M. ROBERT avait connaissance officieusement depuis juin et le secrétaire de l’association (maire de Dormans) le savait officiellement depuis le 16 août.

·     Quant à la présidence de l’association, la majorité des adhérents a pris conscience qu’elle n’était plus assurée, nous souhaitons que M. ROBERT en tire les conséquences nécessaires.

 

 

Et comme nous, bureau transitoire, continuons comme nous l’avons toujours fait à demander le dialogue, nous sommes heureux de voir que M. ROBERT réagit enfin.

 

Nous lui proposons à nouveau d’être présent à cette réunion à laquelle il était convié comme tout adhérent. Son absence à cette réunion ne manquerait pas d’être interprétée comme une défection supplémentaire.

 

En outre, nous lui proposons de se rendre disponible, à une date à convenir, si possible d’ici samedi, afin de reposer les bases d’une association vraiment active, avec des dirigeants actifs et reconnus par les adhérents.

 

Donc, cette assemblée générale se tiendra samedi comme prévu,

Car il y a six mois que nous réclamons que les anciens dirigeants agissent,

Car cette réunion est aujourd’hui la volonté de la majorité des adhérents,

Car elle se tient aujourd’hui  dans la légalité la plus absolue.

 

Nous, bureau transitoire, y veillerons jusque samedi.

 

 

 

Arnaud HERY

administrateur élu et administrateur transitoire

 

Voici donc la situation que nous défendons,

En respect des adhérents soucieux de la Mémoire qui ont manifesté la volonté de s’exprimer.

En respect des soldats à qui nous rendons hommage.

 

 

 

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   21 juin 2009 :

Le point sur l’association

 

 

 

Voici un point d’information sur la sauvegarde de notre association du Mémorial des batailles de la Marne :

 

 

Rappelez-vous :

Le 13 mars, les dirigeants tentaient de dissoudre l’association mais heureusement, ils étaient désavoués par les adhérents. Depuis cette date, plus rien de leur part, c’est le black-out total : aucune réponse aux courriers, plus une seule réunion et bien sûr, plus aucune action associative.

 

 

Alors, quelques ‘irréductibles gaulois’ ont décidé de résister au musellement : Nous avons réuni ce 15 juin un conseil d’administration refondateur.

 

Malgré le refus du maire de nous octroyer une salle, et malgré la pression, nous avançons.

La pression ? Parmi les participants à la réunion et parmi ceux qui s’étaient faits excuser, certains ont demandé à rester anonymes, afin d’éviter toute confrontation verbale avec les ‘administrateurs de la dissolution’ !

 

 

Cette réunion a eu comme objectif de faire le point sur les carences du bureau et de mettre en place les actions correctives :

 

Le procès verbal de carence :

 

D’une part, l’association n’est plus administrée :

·        Tenue très aléatoire (6 sur les 14 dernières) des réunions du conseil d’administrations (article 11 des statuts),

·        Pas de renouvellement du conseil d’administration (article 9),

·        Plus aucune réunion n’est tenue ou même programmée,

·        Plus aucune communication aux adhérents.

·        Refus de répondre à nos courriers (mails ou recommandés),

·        Refus de participer à cette réunion.

 

D’autre part, ces dirigeants (et une partie des administrateurs) ne sont plus légitimes auprès des 308 adhérents :

·        Par leur tentative de dissoudre l’association,

·        Par le rejet de la dissolution, de la part des adhérents, lors du vote en assemblée extraordinaire du 13 mars,

·        Par l’absence de compte-rendu aux adhérents (pas de procès-verbal de cette assemblée, prévu par l’article 20) ;

 

Les actions :

 

·        Devant les carences répétées et l’absence des dirigeants à cette réunion, ceux-ci sont reconnus démissionnaires de fait.

·        Les administrateurs présents sont reconnus comme dirigeants transitoires pour pallier ces carences.

·        Nous contactons par courrier les 308 adhérents pour qu'ils demandent la convocation d’une assemblée générale ordinaire, afin d'élire un nouveau conseil d’administration. 

 

 

 

C'est fait !

 

Nous imaginons mal que les anciens dirigeants tentent de reprendre les rênes. Vu les deux précédents votes d'adhérents, une majorité  nous soutient.

Qui plus est, certains s’étonnent que les membres du bureau et du conseil ayant demandé la dissolution n’aient pas présenté leur démission, suite à l’échec de leur projet.

 

De toute façon, quelque soit l’action des anciens dirigeants, les gaulois vont résister :

 

·        Étape par étape, nous tenons informée la sous-préfecture.

·        En parallèle, nous faisons un gros travail d’information - coûteux, mais qu’on espère payant - auprès de nos 308 adhérents.

·        Et surtout, notre décision d’agir vient en respect de ce qui nous tient à coeur : le respect des fondateurs illustres (1919), le respect des adhérents, et surtout l'hommage durable aux combattants. Ces valeurs qui nous portent nous confortent !

 

Adhérents, n’hésitez pas à faire connaître ce site autour de vous.

Sympathisants, n’hésitez pas à nous envoyer des messages de soutien, nous y sommes sensibles.

Nous espérons ainsi que bientôt, au sein de notre association historique, nous ne reparlerons QUE de Mémoire.

 

 

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   2 juin 2009

Le Phénix

 

 

 

Quand il sentait sa fin venir, le phénix mettait le feu à son nid et se laissait consumer dans les flammes.

 

Mais aussitôt, un nouveau phénix renaissait de ces cendres.

 

Quel est le rapport avec l’association du Mémorial ?

 

 

 

Mettre le feu à son nid, c’était, en mars dernier, la tentative avortée de dissolution de l’association.

Et depuis cette date, les dirigeants tentent une autre mise à mort, l’asphyxie lente.

 

Plus une seule réunion, plus aucune activité, ils ne communiquent plus, ils esquivent, ne répondent pas aux recommandés, ... espérant probablement déclarer l’association éteinte dans les faits.

 

Dernière carence en date, la réunion du conseil d'administration devait se dérouler début avril. Nous avons sollicité les dirigeants qui, une fois de plus, n'ont pas répondu.

Cette attitude n’a plus rien à voir avec un travail de Mémoire.

 

Nous vous l’avions dit, il n’était pas question de laisser mourir l’association. Nous, défenseurs de l’association historique, reprenons les commandes au nom des adhérents.

 

L’association renaît avant même qu’elle ne soit en cendres.

 

En substance, voici le courrier d’action que nous avons adressé aux administrateurs de l’association.

 

 

 

Auguste HERY                                                                           Dormans, le 27 mai 2009

doyen des administrateurs

                                                                                                 

                                                                     

 

Objet : Sauvegarde de l’association du Mémorial des batailles de la Marne, Dormans 1914-1918

 

Objectif : Assurer la continuité de l’association.

 

Madame, Monsieur,

 

 

Les administrateurs attachés aux valeurs fondamentales de l’association, regroupés autour du doyen d’entre eux, ont le devoir de suppléer à la carence des membres dirigeants, pour les raisons indiquées ci-dessous :

 

·         Compte tenu des résultats du scrutin de l’assemblée générale extraordinaire du 13 mars 2009 qui a rejeté le projet de dissolution de l’association,

 

·         Constatant l’état de carence des membres dirigeants du conseil d’administration, auteurs du projet de dissolution,

 

·         Constatant que ceux-ci ont depuis instauré le silence le plus complet : absence de réunions, réponses aux messages électroniques, refus des courriers recommandés, etc., ...

 

·         Eu égard aux 308 membres adhérents dont 248 étaient présents ou représentés à l’assemblée générale extraordinaire,

 

·         Eu égard à l’esprit qui animait à sa création (1919) la fondation du Monument des Victoires de la Marne, dans sa mission définie dans l’article 1 des statuts.

 

 

Ces administrateurs assurent dorénavant, de façon collégiale, la mission assignée à l’association historique. En conséquence, dans le cadre des statuts, tous les administrateurs sont invités à participer aux travaux de  la  réunion du Conseil d’Administration qui se tiendra

 

Lundi 15 juin 2009 à 16 heures

Salle de garde du château de Dormans

 

À l’ordre du jour :

Aspects organisationnels de l’association

Assemblée générale ordinaire

Questions diverses (les questions sont à adresser au doyen des administrateurs pour le 12 juin 2009)

 

 

Le doyen des administrateurs

                                                                                                      Auguste HERY

 

 

 

Tout est dans le texte de cette lettre :

 

Pour les fondateurs 90 ans plus tôt, comme pour les 308 adhérents aujourd’hui, nous ne pouvons pas laisser éteindre une telle association. C’est tout simplement une question de respect pour ces personnes et surtout pour les combattants auxquels chacun rend hommage depuis tout ce temps.

 

Continuer, mais comment ?

Les carences de plus en plus nombreuses interdisent toute activité de l’association, En paralysant l’association, les dirigeants empêchent le travail de Mémoire, le devoir d’hommage pour lequel ils ont été élus.

Ils n’ont plus aucune légitimité et nous reprenons la barre d’un navire en perdition.

La seule sortie raisonnable serait que ceux-ci s’occupent de l’association qu’ils viennent de créer, orientée ‘tourisme de Mémoire’, et laissent la main à ceux qui veulent faire un vrai travail de Mémoire.

 

Espérons qu’ils ne tentent pas d’empêcher cette réunion qui aurait déjà du se dérouler depuis avril. Espérons que le  15 juin renaisse enfin l’association historique du Mémorial avec ses vraies valeurs.

Nous vous tiendrons bien sûr au courant.

 

 

Mardi 9 juin 2009

 

 

Dernière minute :

 

Le maire de Dormans nous refuse la salle de réunion qui avait été accordée verbalement le 28 mai pour la tenue du conseil d’administration du 15 juin.

Deux raisons sont invoquées par le maire (sans doute n’est-il pas sûr de l’une ou de l’autre) : question de sécurité et demande non faite par les représentants légaux.

 

Ces raisons nous paraissent infondées :

1) Sécurité ? Nous supposons que le maire  ne craint pas qu’une dizaine de sexagénaires (en moyenne) vandalisent les lieux, pas plus qu’il ne craint la chute d’un ancien dans des locaux que tous fréquentent depuis longtemps. La sécurité ne sous semble pas en danger.

2) Représentants légaux ? Depuis le 13 mars, les représentants légaux ne répondent pas aux courriers recommandés, accentuant les carences signalées précédemment. L’association n’est donc plus administrée et nous sommes, de fait, représentants légaux.

 

Les défenseurs de la Mémoire ne peuvent que constater les entraves qui continuent.

Nous, nous continuons à informer, à chacun de se faire son opinion.

 

Note : La réunion du conseil d’administration du 15 juin est maintenue, dans un autre lieu mis à notre disposition.

 

 

 

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   3 avril 2009 :     

Que devient l’association du Mémorial ?

 

 

 

 

 Le silence d’une part, ...

 

 

Le 13 mars dernier, la nouvelle équipe dirigeante de l’association cherchait à saborder l’association historique du Mémorial des batailles de la Marne. Malgré un vote qui leur était défavorable, ils tentaient tout de même de déclarer l’association dissoute. Puisqu’ils étaient en totale contradiction avec les statuts, ils se heurtaient naturellement à un refus catégorique des défenseurs de l’association.

 

La réunion se terminait de façon confuse.

Depuis, plus rien !

La logique aurait été qu’ils tentent de confirmer par le procès-verbal de réunion. Rien !

Puis, qu’ils déclarent en sous-préfecture la dissolution qu’ils avaient annoncée. Rien !

Au moins qu’ils s’opposent à l’article du journal régional L’Union, qui rendait compte la semaine suivante de la non-dissolution. Toujours rien !

 

Que ce soit sur Internet, autour de Dormans ou même au delà, on nous pose des questions, nombreuses, alors nous allons une fois de plus tâcher d’y répondre.

 

 

 

... L’information d’autre part.

 

 

Oui, les dirigeants ont tenté de passer outre les statuts, nous l’avons expliqué dans notre précédent article. Pour empêcher cette manœuvre, nous avons agi immédiatement :

 

- Nous avons une fois de plus tenté le dialogue. Par mail, par courrier recommandé, nous avons demandé le procès-verbal, nous avons demandé réunion du conseil d’administration (qu’il y ait liquidation ou pas, il le faut), pas de réponse.

 

Puisque nous savons qu’ils nous lisent, nous réitérons ici ces demandes.

 

- Afin d’empêcher toute action irraisonnée (une dissolution en tapinois), nous avons pris contact avec la sous-préfecture, contact avec un avocat, contact avec le Tribunal de Grande Instance. D’autres contacts encore, différents, car nous ne voulons pas que les choses se passent subrepticement.

 

Pourquoi ce silence ?

Espèrent-ils que nous nous lassions ? Ou bien ont-ils compris l’incohérence de leur action ?

 

- Si les dirigeants continuent de répondre par le silence à nos propositions de dialogue ou s’ils confirment la dissolution, nous tenterons une conciliation ou une médiation judiciaires. Cette voie médiane aurait l’avantage d’éviter de saisir la justice. Ce que nous ferons en dernier ressort car dès lors, ce sera pour infraction dont auront à répondre nommément les responsables.

 

Comme l’écrit le Conseil Départemental d'Accès au Droit de la Marne (CDAD), « Faire valoir ses droits, ce n'est pas nécessairement saisir la justice, il convient d'abord de s'informer [...] d'envisager d'autres démarches possibles permettant d'aboutir à un résultat rapide et satisfaisant (conciliation, médiation…) ».

 

Comme le faisait remarquer avec bon sens M. D. en quittant en cours de réunion l’assemblée du 13 Mars, tout ceci est bien triste pour la Mémoire. C’est aussi beaucoup de temps perdu.

 

Les dirigeants se sont mis eux-mêmes à l’écart en tentant d’imposer des objectifs supplémentaires à notre association, des objectifs basés sur le tourisme, non prévus par l’œuvre initiale de l’association (nous y revenons ci-dessous).

Ils se sont également mis à l’écart en tenant des propos dissidents et définitifs :

 

« Je ne serai jamais le vecteur de tels désaccords » ou encore

« Pour 2009, nous ne pouvions continuer ... » (la lettre du président, 23 février 2009).

 

Toujours désireux de retrouver la sérénité de l’association, non seulement nous souhaitons leur offrir une sortie qui aille dans le sens de ces propos, mais nous espérons même vivre en intelligence avec leur autre association. Nous sommes prêts à en discuter ...

 

 

 

Nos propositions pour l’immédiat

 

 

N’épiloguons plus sur ce vote. Disons simplement que les dirigeants l’ont rendu pour le moins ... chaotique. De toute façon, que ce soit par leur décompte ou le notre, ils n’ont pas eu la majorité requise.

 

L’association n’est donc pas dissoute et cette tentative de prise de pouvoir tombe à l’eau.

 

Après tous ces propos et toutes ces actions, il est clair que les dirigeants n’ont plus de légitimité, aussi nous souhaitons qu’ils aient le fair-play (ainsi que les administrateurs affiliés) d’abandonner leur place au sein du conseil d’administration.

C’est ce que nous proposons dans l’immédiat, c’est ce que nous demanderons en conseil d’administration, et que nous demanderons en conciliation, s’il le faut.

 

Personne ne comprendrait qu’ils se maintiennent coûte que coûte. Ce ne pourrait être que pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la Mémoire. C’est ce que nous expliquerons en justice, si nous devons malheureusement y arriver.

 

Nous ne développons pas plus ici, la porte est ouverte, nous sommes prêts à en discuter.

 

 

 

Nos propositions pour l’avenir

 

 

Les dirigeants n’ont plus les mêmes objectifs, ils l’affirment eux-mêmes. Mais ce n’est pas un problème pour l’avenir.

 

Nous, nous ne savons faire que le « travail de Mémoire », mais nous pensons que nous le faisons bien.

Eux pensent que le « tourisme de Mémoire » prévaut. C’est leur vision, soit ! Qu’ils oeuvrent dans ce sens au sein de leur toute nouvelle association créée à cet effet. Peut-être le feront-ils bien également, nous le souhaitons.

Mais qu’ils laissent vivre l’association historique du Mémorial !

 

À nouveau en bonne intelligence, il n’y a qu’à se mettre autour d’une table et parler de cette répartition des rôles. Nous avons des idées constructives pour cela.

Une fois de plus, la porte est ouverte, nous sommes prêts à en discuter.

 

 

 

La mémoire, dans tout ça

 

 

Elle vient d’y perdre, pendant quelques semaines.

Elle y a perdu moralement car les combattants du siècle dernier se sont battus pour des causes bien plus nobles, rendons-leur hommage ici.

 

Elle y a perdu concrètement car nous n’avons pas trouvé le temps de répondre aux courriers de nos lecteurs, de nos amis. Nous allons renouer avec cela très vite, si nos propositions trouvent écho.

 

Nous remercions à nouveau tous ceux qui nous ont soutenus et informés, bien plus nombreux que nous l’espérions. Cela fait chaud au cœur et nous conforte pour l’avenir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   17 mars 2009 :     

L’association du Mémorial n’est pas dissoute !

 

Compte-rendu de l’assemblée générale du 13 mars 2009 (1)

 

(1) : Les dirigeants n’ayant pas établi de compte-rendu comme le stipulent les statuts, ce document fera foi.

 

L’association du Mémorial des batailles de la Marne n’est pas dissoute ....

 

Fidèles à notre volonté d’informer, voici ce qu’il faut savoir de l’assemblé générale du 13 mars.

 

Dans un premier temps, pourquoi l’association ne peut pas être déclarée dissoute.

Puis, comment s’est déroulé le vote.

Enfin, la mémoire, l’avenir.

 

Rien n’est assuré, face à ceux qui n’acceptent que leur propre autorité, leurs propres règles. Jugez par vous-même !

 

 

Pourquoi l’association n’est pas dissoute

 

 

Les résultats

 

Conformément aux statuts, les promoteurs de la dissolution devaient obtenir la majorité des deux-tiers.

 

L’article 19 des statuts est on ne peut plus explicite : l’assemblée générale extraordinaire peut décider la dissolution de l’association dès lors qu’elle obtient la majorité des deux tiers des voix exprimées. Cette règle, très fréquente dans les associations, permet d’atténuer les velléités de pouvoir de quelques-uns et d’assurer la pérennité des actions.

 

Malgré les multiples astuces de vote déployés au cours de l'assemblée, il leur a manqué 53 voix : Avec 96 voix contre la dissolution, le projet de dissolution aurait du recueillir (2 x 96) + 1, soit 193 voix. Il n’y en eu que 140.

 

La cause était entendue, l’association n’était pas dissoute et le président allait sans doute l’annoncer, la réunion touchant à sa fin, près de 4 heures après notre arrivée.

 

L’annonce

 

Contre toute attente, le secrétaire, se prévalant sans doute du rôle de président, clôturait la séance, par un remerciement et un bonsoir aux participants sans aborder la question cruciale.

Ce n’est que sur une question formelle que le secrétaire ... déclarait la dissolution, tentant de leur substituer à la règle écrite, en dernière minute et avec un aplomb phénoménal, la règle de la majorité absolue. Ce que ne démentait pas le président, on s’en doute.

 

Ubu voulant être roi ne s’y serait pas pris autrement ! 

On hésite entre fou rire et consternation !

 

Car les règles sont claires, pour qui veut les respecter :

 

La décision de dissolution est prise « selon une procédure fixée librement par les statuts » (source : le site officiel du gouvernement : http://vosdroits.service-public.fr). Et les statuts de notre association ne dérogent pas à cet usage. Que ce soit les derniers (de 2008) ou les premiers (1997), ils confirment cette règle des deux tiers.

 

S’il s’avérait qu’aucun de ces statuts ne peut être la référence pour l’association depuis 1997, on pourrait se demander à quoi ils servaient ... et pourquoi certaines décisions ont été prises sous leur application.

 

Conclusion

 

Les tenants de la dissolution n’ont pas réussi leur entreprise de destruction.

 

Nous adressons tout d’abord  un très grand merci à tous les adhérents et sympathisants qui nous ont soutenu par leurs votes et leurs messages d’encouragement.

 

Malgré tout, les partisans de ce désastre pourraient ne pas désarmer.

Car voyez ci-après la somme de moyens illégaux ou outrageants mis en oeuvre :

 

 

Comment s’est passé le vote

 

 

Avant cet épisode des règles bafouées, l’assemblée générale a été une succession d’autres irrégularités, tout à fait dans l’état d’esprit que nous avions déjà évoqué (ici).

 

Voici un aperçu du déroulement de cette soirée.

 

 

La tromperie sur le nombre de mandats

 

Selon l’article 17 des statuts de 2008, chaque adhérent avait une voix et trois mandats supplémentaires possibles.

Prétextant que ces statuts n’avaient pas été signés par le président, le bureau a décidé de se référer aux statuts de 1997, où il n’était prévu que deux mandats.

 

·        Tout d’abord, nous demandons pourquoi ces statuts de 2008 n’avaient été signés que par le secrétaire et non transmis à la sous-préfecture dans les trois mois comme cela doit être ?

·        Ensuite, s’ils ne sont pas applicables, nous demandons pourquoi ils ont été appliqués pour le passage de 21 à 27 administrateurs ?

 

Au vu du résultat final et du nombre de présents, on comprend facilement pourquoi cette partie des statuts concernant les mandats fut refusée : de notre côté, nous présentions sans difficultés trois mandats par adhérent présent, tandis que les tenants de la dissolution en avaient en moyenne moins de 2 !

Ne serait-ce pas un manque de confiance des adhérents envers cette équipe ?

 

À noter qu’un e-mail adressé au président de l'association demandant  les modalités du déroulement du scrutin n'avait pas reçu de réponse (ce manque de d’information, de transparence, finit par devenir une signature !)

 

Pour nous, par cette procédure inique, ce fut 32 votes refusés.

32 adhérents, qui avaient compris l’enjeu, mais dont on a fait fi !

 

Ajout :

Nous l’avons vu, les statuts sont la référence et les dirigeants de l’association ne pouvaient pas l’ignorer, des documents le prouvent.

Toute déclaration de dissolution en sous-préfecture relèverait donc de la loi.

Avant de dire officiellement « il y a eu fraude », nous espérons que les dirigeants prennent conscience des risques.

 

 

 

Pas de contrôle possible à l’émargement

 

Alors que deux partisans de la dissolution tenaient le cahier, nous n’avons pas été autorisés à contrôler l’émargement des entrants.

Et même, tandis qu’un d’entre nous essayait de s’assurer de la réelle qualité d’adhérents de certains (voir ci-dessous), le président, égal à lui-même, ironisait : « Ce n’est pas étonnant, c’est un ancien gendarme, il ne sait faire que ça ! » Sans commentaire.

 

Nous avons, après que chaque adhérent ait signé, demandé à avoir copie du cahier d’émargement. Le secrétaire nous a répondu que nous l’aurions. Nous attendons donc ce document.

 

 

Des pouvoirs refusés

 

Dès le début de l’émargement, il est apparu que les partisans de la dissolution allaient multiplier les tentatives de rejets de certains pouvoirs.

 

On a vu un ancien adhérent se voir demander sa carte d’identité (identité que nous aurions pu confirmer si nous avions pu participer à l’émargement, évitant ainsi cette suspicion).

 

On a vu des pouvoirs refusés, comme celui signé par Madame L. alors que c’est Monsieur L. qui était adhérent.

Ces refus sont déjà peu justifiables (de nombreuses veuves, par exemple, continuent l’œuvre de mémoire de leur défunt mari, c’est dans les ‘us et coutumes’ de l’association depuis tant d’années !).

 

Mais ces refus deviennent inqualifiables quand le pouvoir de M. RIES était refusé parce que signé par sa femme.

M. RIES, un des piliers de la mémoire à Dormans, un des fondateurs de l’association, organisateur de la sauvegarde du monument, décédé 2 mois plus tôt ! Il a fallu la colère et l’émotion bien compréhensibles de son mandataire pour que ce pouvoir soit enfin accordé à Mme RIES.

 

Après l’affront qui fut déjà fait à cet homme le 21 janvier (refus par le président d’un éloge lors du précédent CA), le degré extrême d’incivilité était atteint, honte à vous, M. le secrétaire !

 

 

Des adhérents non validés ?

 

Pour être membre de l’association, il faut être agréé par le conseil d’administration. C’est dans les statuts (article 6), et c’était la règle jusqu’en 2008, l’inscription des nouveaux n’était validée qu’après un conseil d’administration.

Là encore, cette règle ne semble plus intéresser les nouveaux dirigeants et ainsi, 22 nouveaux adhérents ont voté en violation des statuts.

Vous imaginez sans difficulté quel a été leur vote !

 

Ce qui nous fait sourire, c’est qu’en huit mois, la nouvelle équipe aurait intéressé 22 personnes  alors que dans les deux années précédentes, elle n’en avait attiré aucune (confirmé par elle-même lors du dernier CA). De là à penser que ce sont des adhésions de complaisance ...

 

Confirmation post-réunion : deux « nouveaux adhérents » ont ‘avoué’ à une tierce personne qu’ils avaient été invités à voter alors qu’ils ne sont pas adhérents chez nous !

 

 

Des adhérents à titre gratuit ?

 

Au moins, on pourrait se consoler en se disant que ce sont 330 euros de cotisations au minimum qui sont rentrées, voire 400 ou plus, selon l’intérêt manifeste et soudain.

Sauf que la différence de cotisations entre mai 2008 et mars 2009 est de 68 Euros. Si nous pouvons envisager que ces 68 euros correspondent effectivement à l’arrivée de quatre nouveaux adhérents, nous pouvons en déduire que 18 des 22 adhérents n’ont pas payé leur cotisation. De là à penser que ce sont des adhésions de complaisance ...

 

 

 

Des statuts non consultables

 

Devant tant d’incidents, dès le début de l’assemblée, nous avons demandé à voir les statuts, afin de contester la validité du vote. Cela nous a été refusé, car, nous fut-il répondu, le bureau ne les avait pas sur place. Nous avons demandé que ce refus et cette carence soient indiqués sur le procès-verbal de réunion.

Nous y veillerons et agirons s’ils ne l’étaient pas.

 

 

 

Conclusion  du vote

 

Ce climat mesquin, ergoteur, cet ‘art’ de faire durer la réunion, cette tension entretenue (avec notamment la présence choquante d’un professionnel de la sécurité) étaient destinés à déstabiliser des adhérents attachés à l’association.

Trois de nos adhérents préféraient quitter ces batailles indignes, l’un d’entre eux exprimant clairement sa tristesse devant si peu de respect de la Mémoire. Nous perdions ainsi 7 voix supplémentaires.

Les amateurs de calcul remarqueront que, sans tous ces ‘désagréments’, nous avions la majorité absolue ! 96 + 32 + 7 =  135 adhérents contre la dissolution, 140 - 18 = 122 contre.

 

Tout un état d’esprit qui ne change rien au résultat. Pour le vote, seul compte la règle des deux-tiers, et nous la ferons respecter.

Rappelons que les statuts sont « un contrat qui lie les membres de l'association. Ils ont donc la même force que les autres contrats vis-à-vis du Code civil » (source Wikipédia).

 

 

Faire respecter la loi, l’honneur

 

Signe de notre détermination, l’animateur de ce site Internet a mené au cours de la réunion une joute verbale sans concession afin de rétablir la vérité et faire reconnaître son total désintéressement.

 

Rappelez-vous : le 21 janvier, deux membres du bureau ont déclaré en séance :

« ... ce site Internet largement financé par l’association (...) et qui continue à lui coûter ... »,

N’obtenant pas le retrait immédiat de ces propos mensongers, l’animateur avait réitéré sa demande dès le lendemain par écrit ...

 

Sans réponse en ce 13 mars, l’animateur accrochait le président et le secrétaire, ne lâchant pas tant que ce dernier ne concède avoir fait une erreur et formule des excuses.

 

Ce rare moment de discernement est à mettre à l’actif du secrétaire, attitude dont ne semble malheureusement plus capable le président qui continuera à ergoter.

L’animateur du site acceptait néanmoins ces excuses partielles et considère l’incident clos.

 

 

 

 L’avenir, la mémoire

 

 

Le travail de mémoire passe parfois par ces combats loin du terrain, loin du souvenir des hommes dont nous parlons au quotidien sur ce site et à Dormans.  

Empêcher la dissolution de l'association du Mémorial de Dormans est notre combat actuel, difficile, face aux velléités de pouvoir et aux considérations d'argent

Nous aborderons peut-être un jour prochain la présentation du budget, elle-même source de commentaires éloquents.

 

Toute cette agitation est bien triste et malheureusement, rien n'est fini.

 

Quoiqu'il en soit, nous restons attentifs car nous craignons que les dirigeants tentent un passage en force, en se disant que l'on n'ira pas jusqu'à une procédure.

 

·        Nous avons d'ores et déjà envoyé un courrier à la sous-préfecture chargée de l'enregistrement des associations et nous constituons le dossier à présenter au tribunal au cas où cette équipe tenterait d’imposer une dissolution qui serait alors illégale avec détournement de fonds.

 

·        Nous attendons les documents demandés au bureau de façon formelle : copie des statuts, de la liste d’émargement, PV d’assemblée avec constat de carence des statuts.

 

·        Nous attendons, en toute logique, la démission des principaux promoteurs du  désastreux projet de dissolution qui a porté gravement atteinte  au développement de l'activité de l'association du Mémorial des Batailles de la Marne et au respect des hommes à qui nous rendons hommage au quotidien.

 

 

C'est vrai que nous continuerons à faire vivre la mémoire de toute façon, mais nous nous battrons pour ne pas laisser l'association être dissoute, car ce serait un réel rempart contre l'oubli qui disparaîtrait.

 

Les soutiens sont venus nombreux, de loin (19 départements différents, et même deux de l’étranger), alors, comme nous le disions sur un forum ami, si nous oubliions de remercier certains d’entre-vous, nous espérons que vous le comprendrez.

 

De toute façon, en parallèle de notre travail de Mémoire, soyez assurés que nous continuerons ici ce lien d’information.

 

 

 

 

 

 

 

   26 février 2009 :    

Peut-on dissoudre l’association dans la désinformation ?

 

 

 

Cette semaine, les adhérents de l’association historique du Mémorial des batailles de la Marne ont reçu le courrier les informant que le conseil d’administration demande la dissolution de celle-ci.

 

Le président conforte cette décision en parlant de « conflit coordonné, d’attaques injustifiées » ; Il indique comme seul motif de dissolution cette discorde ; Et il passe bien sûr sous silence les sujets qui pourraient permettre de comprendre ce sabordage organisé : l’argent, notre proposition, le tourisme de mémoire.

 

Pour nous, cette demande est profondément déplorable et injustifiée.

 

Comme à notre habitude, nous souhaitons que sympathisants et adhérents soient informés correctement. Nous répondons donc à cette série de désinformations, y ajoutant nos propres propositions et faisons suivre quelques détails pratiques pour le scrutin.

 

 

Des attaques injustifiées ?

 

Ce que le président appelle « des attaques injustifiées » ou « un conflit coordonné et dangereusement attisé par quelques administrateurs » est tout simplement l’expression d’avis différents.

Mais voilà, la nouvelle direction de l’association ne supporte pas la contradiction, ni même le débat.

 

Nous avons soulevé plusieurs différends, il est vrai, mais ils sont tous justifiés, tous étayés par des faits, voire des documents. Rappelons-en certains brièvement, sans entrer à nouveau en polémiques :

 

-         mouvements d’argent suspects (seule la modération nous empêche d’utiliser le mot ‘illégaux’) et importants (4700 euros) que nous avons réussi à empêcher, lire ici,

-         recel d’informations nécessaires au conseil d’administration (concernant le projet touristique d’envergure),

-         des travaux non faits (voir ci-dessous),

-         le vol d’informations (ordinateur escamoté avec les données de ce site et d’autres),

-         obstruction d’accès (par changement des serrures en catimini),

-         le désintérêt manifeste pour certaines cérémonies ou manifestations.

 

Ce ne sont que quelques exemples, il y en a eu d’autres. Nous pouvons fournir des précisions à quiconque, voilà la vérité !

Et comme nous n’affirmons pas sans preuve, voir par exemple notre précédent article du blog.

Amis adhérents, demandez-vous qui contribue, selon l’expression du président, à « une association sereine et exempte de préjugés ».

 

Selon le vieil adage : « quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu’il a la rage ».

Le lecteur jugera de lui-même qui est réellement auteur d’attaques injustifiées.

 

 

Le motif de dissolution annoncé

 

Le motif annoncé sur le courrier serait que l’association « ne peut continuer sur des bases de discorde ». Voilà un motif insolite, pour le moins ! Une entreprise se saborde-t-elle si une partie du personnel émet des avis différents ?

Allons, soyons sérieux ! Retenons plutôt les raisons invoquées lors du conseil d’administration. Raisons qui semblent avoir disparues, raisons que nous dénoncions comme non valables, à savoir : 

 

·        Le bureau affirmait qu’il y aurait « une grande difficulté pour l’association à assumer l’objet pour laquelle elle a été créée » :

Non, nous sommes plusieurs, prêts à reprendre les rênes et à défendre les valeurs fondatrices de cette association.

 

·        Le projet de la nouvelle association serait « suffisamment abouti pour garantir une action aussi efficace » :

Non, car aucun document n’a été fourni aux administrateurs pour juger de cet ‘aboutissement’ !

 

En conclusion, ancien ou nouveau motif annoncé, aucun ne tient. Les adhérents attentifs vont-ils voter cela ?

 

 

L’argent

 

-         Le but est de récupérer les 85.000 euros d’actifs (minimisés à 45.000 par le secrétaire). Pas la peine d’épiloguer sur ce vil objectif, le bureau le confirmait lui-même avec aplomb en séance du 8 janvier.

 

-         Le président parle dans son courrier de « coûts d’entretien énormes » et de « partenariat coûteux pour la sauvegarde des lieux » ... assumés totalement par la mairie.

Pourtant, il semble nécessaire de rappeler que l’on attend toujours l’entretien des cercueils de l’ossuaire (qui baignent dans une mare d’eau stagnante), le colmatage de l’édifice (où des fissures font craindre pour la sécurité). A l’inverse, nous voyons effectivement des dépenses coûteuses (plus de 5000 euros)  et discutables pour l’achat d’uniformes et de sabres destinés à l’exposition.

 

Désolé, monsieur le Président, ce ne sont pas des attaques injustifiées, mais de l’information nécessaire.

Chaque adhérent a le droit de savoir ce qu’il advient de son argent. Le voilà un peu mieux informé pour prendre une décision.

 

 

 

Notre proposition

 

Nous le disions plus haut, nous sommes plusieurs à proposer de reprendre la barre du navire.

Lors du conseil d’administration, nous avons été clair :

 

·        Nous laissons toute latitude à la mairie et à la nouvelle association pour travailler ensemble sur le tourisme de mémoire, puisque c’est leur objectif annoncé (lire ici le journal régional L’UNION qui a donné intelligemment la parole aux deux points de vue). Une association supplémentaire, un autre mode de travail, ça ne nous gène pas, au contraire, la mémoire qui se partage, qui se multiplie, c’est notre leitmotiv (largement illustré au travers de ce site internet, d’ailleurs).

 

·        Mais laissez-nous continuer au sein de cette association historique l’œuvre dans le sens où elle a été définie par les fondateurs, à savoir le devoir de mémoire, axé non pas sur les investissements et le nombre de visiteurs mais sur les hommes qui ont écrit des pages de gloire et de souffrance. Si la mairie avait l’intelligence de nous laisser vivre en harmonie, elle n’aurait qu’à y gagner sur son objectif de tourisme, c’est pourtant le bon sens.

Répondez à cette simple question : Si l’association perdure, en quoi cela vous gêne-t-il ?

 

Cette proposition aurait du apparaître dans le compte-rendu du dernier conseil d’administration. Vous n’en avez vu trace nulle part, le président a préféré passer cela sous silence.

C’est pourtant un élément qui pourrait orienter votre choix, non ?

 

En votant contre la dissolution, vous appuierez l’idée que cette répartition des tâches est non seulement viable, mais qu’elle est un plus.

 

 

 

Le tourisme de mémoire

 

C’est le vrai point important de notre différence de vue.

Soyons clair : nous ne sommes pas opposés au tourisme de mémoire. Nous souhaitons juste que primo, le tourisme n’occulte pas la mémoire et secundo, qu’il serve la mémoire.

 

Or, cela n’en prend pas le chemin.

Des milliers d’euros sont dépensés en militaria, il est question de muséographie, d’investissements progressifs, d’augmenter le nombre de visiteurs, bref, il ne manque que les mots ‘plan marketing’ et ‘retour sur investissement’ ...

 

Ce n’est pas notre vision, mais bon, on se dit que les visiteurs vont venir ...

Peut-être.

 

Peut-être, car quand ils seront passés à Verdun (en pleine mutation -touristique- également, lire ici), Suippes (récent), Sedan (refonte en cours), Meaux (prochaine ouverture), la Pompelle, le chemin des Dames, tous ces sites qui comme Dormans voient la concurrence (!) s’étoffer et font de la surenchère, ces visiteurs viendront-ils dépenser quelques dizaines d’euros supplémentaires à Dormans ?

 

Ils viendront peut-être. En touristes. Mais dans les projets de Dormans, où est-il question des 1360 hommes qui reposent dans l’ossuaire, des 3860 autres qui sont à la nécropole, de comment ils sont tombés, où, quelles étaient leurs conditions de vie ?

 

Les touristes vont peut-être venir mais ils ne connaîtront pas ce qui s’est passé car ce n’est pas dans les objectifs annoncés.

 

 

Nous si !

Nous faisons un travail de mémoire en profondeur.

Nous fouillons les archives, nous allons sur les lieux de combats, nous rencontrons des passionnés, nous échangeons nos connaissances, nous diffusons, ...

 

Certes, nous ne saurions faire du tourisme de mémoire, mais nous avons l’immodestie de croire que nous pouvons développer l’association historique sur le devoir de Mémoire.

 

Alors, à chacun ses compétences. Que deux associations s’attachent à développer des domaines complémentaires ne peut être qu’un avantage. Et chacun y gagnera, à commencer par la mémoire.

 

 

 

Points pratiques pour l’assemblée et le vote :

 

Certains se sont retrouvés adhérents de la nouvelle association un peu contre leur gré (le secrétaire a reconnu en séance que la formulation était un peu floue), mais vous êtes toujours adhérents à l’association historique. Signalez-nous si vous n’avez pas reçu le courrier de cette semaine.

 

Si vous pouvez être présent à cette assemblée, faites-le, nous en serons ravis.

Ne serait-ce parce que les présents auront trois (*) pouvoirs supplémentaires à mettre ‘pour’ ou ‘contre’ cette dissolution. Nous préférons bien sûr le vote ‘contre’, mais tout d’abord, être présent sera montrer que nous nous soucions réellement du devenir de la mémoire à Dormans.

(*) : erreur dorénavant corrigée, il s’agit bien de trois, et non deux pouvoirs, en plus de votre vote. En tant qu’animateur de ce site et administrateur récent d’association, je vous prie d’excuser cette imprécision.

 

 

Cliquez ici pour visualiser où se déroulera l’assemblée du 13 mars.

 

Si vous ne pouvez venir, envoyez votre pouvoir.

Si vous ne savez à qui donner pouvoir, envoyez-le sans nom d’un représentant, avec un mot expliquant si vous êtes pour ou contre la dissolution.

Rappel, votre pouvoir en blanc permettra de répartir votre choix sur les présents et donc qu’il soit réellement pris en compte.

 

Vous imaginez bien que si vous l’envoyez à l’adresse de l’association, il deviendra un vote ‘pour’ la dissolution. À nouveau, contactez-nous si vous voulez des précisions.

 

 

- o 0 o -

 

Une dernière observation :

Sur son site Internet, la ville de Dormans a déjà fait disparaître l’association historique de ses adresses.

Si vous ne voulez pas que l’on prenne des décisions à votre place, faites-le savoir.

 

 

 

 

 

 

   21 janvier 2009 :    

Menace de dissolution ...

et un état d’esprit se révèle

 

 

Afin de laisser le lecteur se faire son propre jugement, cet article relate sans commentaires quelques-uns des propos tenus lors du dernier conseil d’administration de l’association.

 

 

 

Le contexte

 

 

Jeudi 8 janvier, le conseil d’administration de l’association du Mémorial des batailles de la Marne était convié à voter pour ou contre la dissolution de celle-ci, proposée par les membres du bureau.

Après un vote de 13 voix pour et 6 contre, le bureau  annonce qu’il demandera la dissolution au 31 mars, au cours d’une future assemblée générale des adhérents.

 

C’est pour nous une très triste décision. Mais au travers de cette tentative de destruction, les membres du bureau ont laissé paraître ce soir-là, un visage qui n’est pas celui qu’on attend d’une association de mémoire.

 

Jugez-en au travers de ces propos, parfois puérils, parfois, malheureusement, très choquants.

 

 

 

À propos de nécropole et de respect

 

 

Un des administrateurs s’étonnait qu’un supermarché ait été récemment érigé tout contre la nécropole. Il regrettait notamment que l’association n’ait été ni informée ni consultée.

Voici ce qu’a répondu le bureau :

« Les occupants de la nécropole ne se sont pas plaints, j’ai préféré écouter les doléances des riverains du supermarché. »

 

 

Oui, vous avez bien lu : les occupants de la nécropole ne se sont pas plaints !

 

Il est vrai qu’il y a 90 ans et plus, à vouloir défendre une notion étrange, la démocratie ( !), ces occupants avaient perdu définitivement la possibilité de se plaindre.

Les amis de la mémoire sont scandalisés d’un tel cynisme ! Et les anciens combattants apprécieront !

 

On pourrait se dire que cette phrase n’était qu’un moment d’égarement ... mais cet état d’esprit est malheureusement conforté lors de cette même réunion, au gré de nos questions, sur des dégradations qui perdurent depuis des mois :

Mettre à l’abri les cercueils de l’ossuaire, qui baignent dans l’eau depuis des mois n’est pas à l’ordre du jour. 

Réparer les infiltrations du Mémorial fait l’objet d’une étude. Faudra-il attendre un jour un accident de personne pour agir ? On constate au passage que l’étude pour faire construire un supermarché a été moins compliquée.

 

 

À propos d’hommage et de respect

 

 

On atteint là le consternant.

Alors que le président annonçait la fin de la séance, le doyen de l’assemblée demandait la parole afin de faire ce qui était du devoir du bureau : rendre hommage à deux administrateurs de très longue date, décédés le mois précédent (lire ici et ici).

Sans doute piqué de ne pas en voir eu l’initiative, peut-être craignant d’être visé par une quelconque critique, le président du bureau a refusé cet hommage d’un ton cinglant.

 

Ce qui ne pouvait se concevoir, vu le passé de ces deux disparus.

 

« Acceptez, au moins pour ces deux piliers de l’association ... » a insisté le doyen.

« Non, je vous refuse ce droit et je lève la séance ! « a conclu le président.

 

Sans commentaire !

 

 

À propos de capacités auditives et de respect

 

 

Le doyen de l’assemblée, qui avait malheureusement mal entendu une réponse, a reposé une question déjà posée.

Il se trouve qu’il est l’un des principaux opposants à la dissolution. Était-il nécessaire, pour autant, qu’un membre du bureau, mette ses mains en porte-voix et s’écrie à la cantonade, avec un sourire insolent :     

 

« Parlez plus fort, le monsieur n’entend rien ! ».

 

Certes être l’ancien de l’assemblée s’accompagne de quelques désagréments auditifs, mais on s’attendrait que cette qualité d’ "ancien" apporte aussi le respect de la part de tout interlocuteur, fut-il en désaccord. Et que si cet homme impoli, non des moindres dans la cité, n’ait pas l’intelligence, qu’il ait au moins la décence et la retenue qu’imposent son rang !

 

 

                                      À propos d’honnêteté

 

 

Concernant ce site Internet que vous parcourez, propriété intégrale de son auteur, deux membres du bureau ont déclaré en séance :

 

« ... ce site Internet largement financé par l’association (...) et qui continue à lui coûter ... »,

 

cherchant ainsi à mettre en doute auprès des administrateurs mon désintéressement.

Il n’est pas dans mon habitude de mettre en avant les questions personnelles, mais j’ai alors réagi avec vigueur à cette accusation.

 

Ce site est le résultat d’un travail totalement bénévole. Aucun centime de l’association n’a financé ni le développement, ni les recherches, ni les frais occasionnés.

Ce site est un site perso, passant par un autre fournisseur que celui choisi par l’association. Ainsi, aucun frais de fonctionnement n’a jamais été imputé et a fortiori ne peut continuer à coûter à l’association.

S’il y a des coûts aujourd’hui, ils ne peuvent être dus qu’à des choix inappropriés de la nouvelle direction.

 

Quant aux coûts censés être liés à la création ou la maintenance de ce site de Mémoire, piqué au vif dans mon intégrité, j’ai demandé à MM BRUYEN et ROBERT, respectivement secrétaire et président de l’association, d’apporter la moindre preuve de ce qu’ils avançaient ou de retirer ces propos mensongers.

Ils ne l’ont pas fait en séance, et je réitère, aujourd’hui même et par courrier, cette demande et en attend des excuses.

 

 

 

Voilà les propos de ces personnes qui prétendent servir la Mémoire. Le comble, une de ces personnes affirme, toujours en séance, assumer cet irrespect en prétextant le notre.

Il ne faut pas confondre l’irrespect, qui n’est pas chez nous, et la franchise, qui est la nôtre. Car nous persistons : Nous sommes inquiets de savoir si nos interlocuteurs ont le souci premier des lieux de mémoire et des hommes. Et nous le faisons savoir. Par franchise envers nos lecteurs, sans irrespect aucun, dans le respect de la devise des anciens combattants, citée en haut de cette page :

« Servir, sans se servir, ni s’asservir »

 

 

- o O o -

 

 

Faut-il que l’association soit dissoute ?

 

 

 

Il restera à voter ou non cette dissolution. Ce sera l’affaire des adhérents.

 

Nous affirmons, pour notre part, que les deux raisons invoquées pour cette dissolution ne sont pas avérées. À savoir :

 

- Le bureau affirme qu’il y aurait une grande difficulté pour l’association à assumer l’objet pour laquelle elle a été créée : non, nous sommes prêts à reprendre les rênes et à défendre les valeurs de cette association.

 

- le projet de la nouvelle association serait suffisamment abouti pour garantir une action aussi efficace : Non, car aucun document n’a été fourni aux administrateurs pour juger de cet ‘aboutissement’ !

 

Nous ajoutons que la convention qui liait l’association et la mairie a été dénoncée de façon unilatérale par celle-ci, ce qui va à l’encontre des principes écrits de cette convention (1).

Concluons que la nouvelle association (créée par ces dissidents) annonce haut et clair avoir besoin, pour démarrer ses premières activités, de récupérer les actifs de notre association historique, soit 45000 € selon le secrétaire (2).

Ce besoin, le bureau l’a affirmé en séance, voilà qui a le mérite d’être clair sur les intentions !

 

 

Par ailleurs, nous relayons l’étonnement d’un administrateur et attirons l’attention de nos adhérents sur le bulletin d’adhésion reçu dans la lettre de la nouvelle association.

Il est suffisamment flou pour vous retrouver, sans le savoir, adhérent de cette nouvelle association. Une erreur involontaire, a admis le secrétaire. Pour le moins !

Oui, pour le moins, car un de nos lecteurs nous informe ce jour (27 janvier) qu’il a été "relancé" pour payer sa cotisation. Le mot ‘relancé’ est entre guillemets, car, il s’agissait de cotiser ... à la nouvelle association !

 

 

Étouffer l’opposition, l’écarter, voire la dénigrer, et au passage récupérer le fruit de celle-ci. Voici des méthodes qui sont à nos antipodes. En conséquence, nous appelons les adhérents à voter contre cette dissolution qui, nous vous en laissons juges, semble loin d’être guidée par le seul souci de la mémoire.

 

N’oubliez pas, amis lecteurs, que le Mémorial des batailles de la Marne a surtout  valeur par les hommes qui l’ont engendré.

Nous tous, aujourd’hui, nous nous devons de rester d’humbles transmetteurs de Mémoire, et rien d’autre.

 

 

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(1) : Le représentant de la municipalité l’a d’ailleurs confirmé avec aplomb : « cet arrêt n’a pas fait l’objet d’une discussion en conseil municipal, il a été décidé ! »

Il est pourtant stipulé que la mairie ne peut dénoncer cette convention qu’en cas de manquement grave de l’association (ce qu’il n’y a jamais eu, bien sûr) et qu’elle doit le faire par courrier recommandé expliquant le manquement et laissant un délai pour y remédier (ce qu’il n’y a pas eu non plus).

 

(2) : 70.000 euros selon nous : 55281 au dernier arrêté auxquels s’ajoute un stock de l’ordre de 15.000 euros.

 

 

 

 

 

 

 

  9 octobre 2008 :

Quel Gâchis !

 

Un supermarché qui vient cacher la Nécropole.

Une association qui vient en catimini supplanter celle qui existait.

Un projet qui menace l’intégrité du Mémorial.

Jusqu’où iront-ils ? 

 

 

 

« Quel Gâchis ! »

Ce sont les mots d’un de nos interlocuteurs aujourd’hui, qui apprenait ce qui se passe autour du Mémorial. Un interlocuteur dont le niveau de responsabilités et le passé permettent de se dire qu’il a un regard lucide, pour le moins.

Il est consterné.

 

Ainsi donc, l’association nouvellement créée « Mémorial Dormans 1914-1918 » remplacerait « l’association du Mémorial des batailles de la Marne » ?

 

Ainsi donc, l’association du Mémorial des batailles de la Marne serait annihilée, voire dissoute ?

 

C’est en tout cas ce que nous rapporte cet interlocuteur.

C’est tout de même assez surprenant puisque le conseil d’administration n’a pas été averti !

 

 

 

Quel gâchis, vous avez raison !!

 

 

Un agglomérat de quelques individus est en train de s’approprier la Mémoire sur Dormans. Celle de l’association aînée, celle de la nouvelle, celle de la ville.

 

Ils virent les anciens, dénigrent publiquement ceux qui dénoncent leurs pratiques, posent leurs pions, imposent leurs projets, leurs directives.... Nous pourrions allonger la liste des griefs.

 

 

Que l’on ne nous dise pas qu’ils prennent soin de la mémoire.

 

Alors qu’ils ont oublié la commémoration de la libération de Dormans il y a deux mois (l’édito)

Alors que depuis 1 mois, un supermarché se construit, masquant la nécropole nationale (voir...),

 

D’autres exemples ?....

 

 

 

Allez, ils ne valent pas le temps que nous y consacrons en écrivant ces lignes.

 

Sachez que pendant ces tristes grandes manœuvres, la Mémoire continue.

 

La vraie, celle qui consiste en un travail durable, loin de ces pratiques.

Amis lecteurs, pensez que la Mémoire existera encore longtemps, bien après eux !

 

 

 

 

 

 

  7 septembre 2008 :  

Le ciel s’obscurcit au-dessus du Mémorial

 

 

 

Nous nous y attendions, le maire de la commune vient de décider la création d’une deuxième association, une association qui va s’appuyer sur le Mémorial de Dormans.

 

Une nouvelle fois, cela est inquiétant pour la Mémoire, et inquiétant pour l’association actuelle.

Voici quelques raisons de nos inquiétudes.

 

 

Y avait-il un besoin de créer une nouvelle association ?

 

Absolument pas.

L’association actuelle est sur une pente très ascendante à tous les niveaux :

·         Avec 306 adhérents, c’est une progression que l’association n’avait jamais connue en 10 ans.

·         De belles actions de mémoire : Lemke, Boullet, le livre ‘Dans la fournaise’, le site internet, ...

·         Les disponibilités cumulées, de 56000 euros, allaient permettre de mettre en place les projets envisagés (un journal plus fréquent, encore plus riche, d’autres publications, d’autres actions de mémoire ...)

·         etc.

 

 

Quelle considération pour les adhérents de l’actuelle association ?

 

Très peu.

Même le conseil d’administration n’a pas été informé de cette création.

Vous les adhérents, et vous, amis de la Mémoire, êtes, pour la grande majorité d’entre vous, dans l’ignorance de cette création.

 

Pourtant, celle-ci va avoir une grosse influence sur la vie de l’association actuelle (voir plus bas).

C’est vrai qu’informer, c’était risquer d’entendre des avis différents.

Amis adhérents, vous n’avez plus de journal (L’écho), vous n’avez plus de compte-rendu du conseil d’administration. D’’ailleurs, malgré nos efforts, la rareté des C.A. était déjà un signe.

Amis de la Mémoire, vous n’avez qu’une information tronquée, voilà bien les signes d’un ciel qui s’obscurcit.

 

 

Que va devenir l’association actuelle ?

 

Malgré une santé florissante, un vrai dynamisme, elle va probablement être mise sous l’éteignoir. Reste à savoir si ce sera par petites touches, ou de manière radicale.

Mais là, ce ne sont que des hypothèses, alors n’affirmons rien, contentons-nous d’attirer votre attention : une association de Mémoire risque de s’éteindre pour les intérêts d’une ou de quelques personnes.

 

 

Quel avenir pour la Mémoire ?

 

Rappelons-le, l’objet principal de l’association actuelle est de faire vivre la mémoire.

 

Pendant 10 ans, elle l’a très bien fait et ces dernières années, elle l’a fait de façon de plus en plus active. Si ce dynamisme est cassé, cela ne peut être que préjudiciable pour la Mémoire.

 

La nouvelle association va peut-être être dynamique, c’est possible. Mais si ses projets avaient uniquement été dans le sens de la Mémoire, l’association actuelle les aurait acceptés.

 

 

De façon anonyme, nous serons quelques-uns à continuer à réaliser de véritables actions de mémoire. Et ces pages continueront de vous informer sur la couleur du ciel, au dessus du Mémorial.

 

 

 

 

 

  25 juin 2008 :  

Jean-Marie Bockel, secrétaire d'État, à Dormans le 6 juillet

 

 

Tout d’abord, un extrait d’un article d’Hervé Chabaud, paru sur le site Internet de l’Union le 25 juin 2008.

 

 

Jean-Marie Bockel, secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens Combattants et le général Bruno Cuche, chef d'état-major de l'armée de terre participeront aux cérémonies commémoratives de la deuxième bataille de la Marne à Dormans, dimanche 6 juillet.

 

Mais hier matin, Jean-Marie Bockel a voulu insister sur le 90e anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918 et l'ensemble des commémorations qui vont marquer les temps forts de la reconquête des territoires par les alliés jusqu'à la demande d'armistice.

S'il y a beaucoup d'initiatives dans les départements de Picardie, de Champagne-Ardenne et du Grand Est, le ministère semble peiner à en dresser un inventaire et n'est pas en capacité de parrainer toutes les initiatives qui sont prises. Le ministre n'a donné aucun programme précis et a préféré appuyer son propos de généralités justifiant la volonté du gouvernement de commémorer : « La cérémonie du 11 Novembre qui est encore à l'étude, revêtira un caractère international ». La France n'était-elle pas le principal champ de bataille de l'Europe en 1918 ? « Il faut donner sens à cette année de commémoration dans une Europe de la mémoire apaisée » insiste Jean-Marie Bockel tandis que son conseiller Serge Barcellini précise la démarche de mémoire : « Comment se servir de l'émotion pour faire de la transmission et apporter ainsi aux générations nouvelles une connaissance ? Ces grands anniversaires sont des moments privilégiés ».

Tous les acteurs sont-ils sur la même ligne pour converger vers une commémoration partagée du 11 Novembre ? On peut le penser, quoique. Le professeur Jean-Jacques Becker, spécialiste de la Grande Guerre convient que dans une Europe de la paix où transmission et réconciliation sont associées, il vaut mieux s'arrêter « sur l'esprit de sacrifice des jeunes Européens que de commémorer la victoire ». Une position qui a provoqué la réplique polie de Jean-Marie Bockel : « Le mot de victoire ne me gêne pas ; c'est une réalité de l'histoire ». Même s'il convient qu'on célèbre aussi cette année le cinquantième anniversaire de la rencontre de Gaulle - Adenauer à Colombey-les-Deux-Eglises.

Ce n'était pas le lieu pour se disputer sur les enjeux de la mémoire pour lesquels la commission Becker a synthétisé des réflexions utiles et innovantes qu'on est impatient de connaître. Le secrétaire d'État se rendra dans plusieurs pays qui conservent une mémoire vive de la Première Guerre mondiale.

On a un peu oublié les supports éducatifs [...]. Le ministre aurait pu citer d'autres exemples inscrits dans le dossier de presse comme celui des cinquante élèves de 3e du collège Ledoux de Dormans qui ont conduit un travail pluridisciplinaire pour prendre conscience du quotidien des poilus et en restituer les temps forts sur le site internet de leur établissement.

Lire l’intégralité de cet article ici : http://www.lunion.presse.fr/index.php/cms/13/article/148217/

 

 

Que retenir pour Dormans, pour la mémoire ?

 

Tout d’abord, cette présence à Dormans du secrétaire d’État aux anciens combattants. C’est l’occasion de faire parler de la Mémoire et du Mémorial dans un périmètre un peu plus large et ça, c’est le plus important, ne passons pas à côté de cela.

 

On apprend aussi que le programme des commémorations peine encore un peu à se mettre en place. Allez, c’est vrai qu’on aurait aimé que cette cérémonie à Dormans, comme les cérémonies de l’armistice, soit un peu plus portée à la connaissance du public ! Mais que cela ne sous ralentisse pas. C’est aussi à nous, les anonymes que nous sommes, de continuer à parler toujours plus de ces combats, de ces hommes, et de ce qu’ils nous ont transmis comme valeurs, que ce soient celles du sacrifice ou de la victoire.

 

Hervé Chabaud conclut sur le travail des élèves du collège de Dormans. Belle conclusion, il y a une certaine satisfaction à voir des jeunes montrer leur curiosité sur ce sujet de la mémoire. Utiliser Internet pour y puiser et restituer à leur manière ces pages d’histoire, quel beau lien entre passé et avenir !

 

 

 

 

 

 

  13 juin 2008 :  

Conseil d’administration n°2 de l’association

 

 

 

Nous l’annoncions dans l’éditorial, il y a eu du bon et du moins bon, lors de ce conseil.

Voyons cela par thèmes.

 

 

1 - Le grand projet :

 

La mairie lève enfin - partiellement - le voile sur ce projet, à l’étude depuis 18 mois, qui concerne le Mémorial. Des informations plus précises arriveront après le 6 juillet.

 

Les bons côtés :

·        Une première information, qui n’est pas des moindres : le Mémorial, le parc et le château resteront lieux de recueillement et de Mémoire, c’est inscrit dans le cahier des charges, est-il dit.

·        En outre, le projet est modulable, ce qui permet une mise en place progressive et raisonnée : un pôle Mémoire, un pôle Botanique, un pôle ‘musée’, un pôle syndicat d’initiative/Tourisme, un pôle ‘locaux historiques’ (en l’absence de compte-rendu, ces informations restent provisoires)

·        Aucune rentabilité n’est recherchée sur ce projet, l’objectif est ‘de faire vivre la mémoire’.

·        Une subvention du Conseil Général de 15.000 Euros est d’ores et déjà annoncée.

Les moins bons :

·        Aucun chiffrage des coûts des différents pôles n’est actuellement envisagé. Est-ce possible ?

·        Si aucune rentabilité n’est attendue, comment vont être financés les travaux importants à court et moyen terme ?

·        Une réflexion : la mémoire y aurait sans doute gagné si les précédentes demandes de subventions avaient effectivement été transmises et obtenues par le passé.

·        Une inquiétude : Des travaux « d’agrandissement » sont envisagés sur le Mémorial. Même si l’assurance est donnée de respecter l’aspect visuel, il semble que le conseil d’administration doive obtenir des informations précises.

·        L’accès aux documents, cahier des charges, comptes-rendus d’avancement, n’est pas autorisé aux membres du conseil d’administration. Cela semble inquiétant.

 

 

2 - Régularisation de sommes indûment perçues :

 

Le bon côté : Grâce à une persévérance de deux ans de l’ancien secrétaire de l’association, le président informe que la somme de 4680 euros est remboursée par l’administrateur qui se l’était octroyée.

Le moins bon : Puisque le côté pour le moins indélicat est confirmé par le remboursement, pourquoi le responsable est-il reconduit dans ses fonctions du bureau, et ceci avec ‘toute la confiance des membres du bureau’ ?

 

 

3 - La célébration des 5 et 6 juillet (90e anniversaire) :

 

Les bons côtés :

·        Le carnet d’adresse du nouveau vice-président permet une ouverture importante du Mémorial vers les acteurs importants de la mémoire.

·        Une manifestation d’envergure

Les moins bons :

·        À deux semaines de l’évènement, aucune information sur le déroulement. Des raisons logistique et politique expliquent ce choix de la municipalité. Mais 90 ans ! C’était une superbe occasion de faire connaître le travail de Mémoire sur Dormans, quel dommage !

 

 

4 - Les questions diverses :

 

Le bureau prend acte du refus exprimé par M. RIES, par courrier, de la fonction de président d’honneur.

Le bureau repousse à une date indéterminée la cooptation de M. LAFON comme 27e administrateur.

Le règlement intérieur de l’association sera revu d’ici septembre.

 

Les moins bons : Beaucoup de questions, transmises par écrit n’ont pas été traitées. Ces sujets sont importants car porteurs de Mémoire :

·        Quel est, sur l’année 2008, le planning des actions organisées par l’association ? (pour rappel, la précédente équipe s’est investie dans 10 actions en sept mois : 2 cérémonies, 4 manifestations et 4 expositions.

·        L’écho du Mémorial sera-t-il maintenu, sous quelle forme (périodicité, diffusion, nombre de pages, de rubriques). Pour rappel, l’Écho, c’est 500 à 600 exemplaires deux fois par ans, 10 à 12 rubriques de 20 pages.

·        Quand les travaux urgents seront-ils réalisés : Infiltrations, accès mobilité réduite, toilettes convenables ? (certaines questions datent d’avant ce conseil, est-il normal de les reporter encore, vu l’urgence ?)

 

 

5 - La conduite de la réunion :

 

Les moins bons :

·        Les sujets sont présentés comme des décisions prises par le bureau. Ne serait-ce pas au conseil d’administration de confirmer ou d’infirmer les choix ?

·        Il est dommage de perdre du temps sur des questions anodines (un papier oublié dans le photocopieur, la décision de traiter des courriers à 56 centimes et non 53, des sujets d’ordre personnel) et de ne pas avoir le temps de traiter les questions importantes comme celles ci-dessus.

·        L’annonce par le maire en toute fin de séance a été très incompréhensible. A-t-il parlé du non-renouvellement de la convention liant la mairie et l’association ? Il aurait été utile d’obtenir des précisions.

·        Il est dommage que ce soit le secrétaire qui lève la séance. Surtout pour le motif invoqué (un match de foot !)

·        La présence de la secrétaire de l’association, aux frais de l’association, est-elle nécessaire, puisqu’elle remplit alors le rôle dévolu au secrétaire du Bureau ?

Mettons cela sur le compte de réglages qui devront s’améliorer dès les prochaines séances.

 

 

 

 

 

   2 mai 2008 :  

Conseil d’administration n°1 de l’association

 

 

 

Jean-Claude ROBERT est élu président, par 12 voix contre 10 à Auguste HERY.

Christian BRUYEN, maire de la ville, est nommé secrétaire, Henri Maurel, vice-président, Gérard NIGER reconduit comme trésorier et Raymond RIES proposé comme Président d’honneur.

 

La mise en place d’un projet, est abordée au sein de questions diverses.

Connu de tous dans le principe, mais de très peu de monde dans les grandes lignes, encore moins dans les détails, il suscite des inquiétudes.

Notre interrogation est simple : Ce projet conservera-t-il, comme ligne directrice, les principes fondateurs : Mémoire et recueillement ?

 

En fin de séance, l’éviction du secrétaire est suivie de méthodes ... discutables.

Question : Quand pourra-t-on récupérer les données stockées sur l’ordinateur qui a été débranché et déplacé le soir même ?

 

 

 

 

  12 avril 2008 :  

Assemblée générale de l’association

 

 

 

Les différentes présentations font état de la belle santé de l’association :

 

§                                                                                  306 adhérents dont de nombreuses nouvelles adhésions,

§                                                                                  des comptes positifs malgré le manque important de subventions,

§                                                                                  de belles actions (Le livre ‘Dans la fournaise’, Cérémonie LEMKE, les petits Chanteurs, réinhumation BOULLET...),

§                                                                                  le site Internet en pleine progression.

 

 

M. François Leguen, président sortant, informe qu’il ne souhaite pas renouveler sa présidence.

 

L’élection des membres du conseil d’administration, longtemps controversée dans la forme et dans les faits, est entérinée avec la désignation comme administrateurs ... de tous les candidats (!) selon le résultat suivant :

 

Mme Galopeau  Ch.

184

 

Grosdidier Y.

168

 

Baly J.

144

Bartkowiak R.

183

 

Santé G.

163

 

Mignot C.

144

Héry Au.

183

 

Mme Donatini J.

161

 

Robert JC.

132

Maurel H.

182

 

Niger G.

160

 

Gouin G.

126

Héry Ar.

181

 

Vignon M.

159

 

Courteaux M.

122

Leveau R.

177

 

Mme Dubois M.

153

 

Bruyen C.

114

Leriche J.

177

 

Drouet JP.

152

 

Leguen F.

104

Ries R.

175

 

Ouy D.

146

 

Dujarier P.

67

Mme Everts A.

169

 

Daubock F.

144

 

 

 

Il est même décidé la future nomination d’un 27e administrateur.

 

 

 

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