RempartMémorial des Batailles de la Marne

 1914 - 1918

Parc du château - Dormans (51700)

 

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Carré corné: Visite virtuelle du Mémorial

La CRYPTE

 

 

 

Ombre et recueillement

 

 

 

 

Une crypte est un lieu généralement souterrain, destiné à se recueillir.

Ici, pas de construction totalement souterraine puisqu’on accède à la crypte depuis le parvis.

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La crypte est précédée d’un narthex, éclairé par un vitrail. Ce  "Saint-Michel terrassant le dragon" est l'œuvre du maître verrier Ch. LORIN comme la plupart des vitraux (Celui de la crypte serait de Théophile Laumonerie (Du Limousin ?)

Ch. LORIN est donateur de ce Saint-Michel, où l'ange est représenté sous les traits de son fils, mort au combat le 15 octobre 1917 en Belgique.

 

Sur le mur de gauche, figure l'appel du Maréchal FOCH.

 

Sur l'autre, écrit en latin, se trouve l' "in memoriam" dédié à la duchesse d'ESTISSAC, en reconnaissance de sa volonté d'édifier la chapelle.

MemoriamEstissacW 

 

Traduction :

Cette sainte demeure, dédiée « au Christ qui aime les Francs », la très pieuse et très noble Dame de La Rochefoucauld d'Estissac, en souvenir reconnaissant de la Victoire, eut l'idée de l'édifier.

 

 

 

 

À gauche encore est déclinée la composition du comité fondateur de l’association de la « chapelle de la reconnaissance » crée en 1932.

 

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En franchissant la porte en fer forgé, aux attributs guerriers, on entre dans la crypte proprement dite, lieu qui commémore les soldats tombés pour la France.

La porte est ’œuvre du maître Raymond SUBES.

Ancien élève de l’École Boulle et de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, Raymond SUBES est un des ferronniers d’art français les plus célèbres de la période Art Déco. Le style, éloigné ici de l’Art Déco, fait preuve, d’une maîtrise de ce travail, dans un style toutefois plus sobre.

Dans la crypte, l’impression de ‘bulle’, propre au recueillement, est prédominante  grâce à l’architecture du lieu, qui utilise l’obscurité, les volumes en arcs brisés, les nervures robustes commençant près du sol, les gravures chargées de souvenirs ...

 

 

PortailCrypteW

chapelle inf autelW

Portail séparant le narthex du choeur

Le choeur de la crypte

 

 

 

chapelle inf noms gravésW

 

 

 

Le sarcophage posé au-dessus de l'autel ajoute à cette atmosphère de recueillement. Il symbolise les 1 350 000 morts de la Grande Guerre.

 

Au-dessus du sarcophage, une Vierge, Notre-Dame-de-Dormans, tend les bras pour recevoir les défunts de la guerre. Le sarcophage et le cénotaphe (de SÉGUIN) sont ornés des symboles chrétiens.

 

Notre-Dame-de-Dormans est d’Hippolyte Lefévre (source ?).

 

 

 

On l’a dit, l’architecture favorisant l'ombre à la lumière, encourage avec force au silence et au recueillement. Cette impression se trouve renforcée par les noms ou les initiales des donateurs. Partout où l’œil se pose, ils nous entourent, inscrits en lettres rouges sur les pierres blanches de la crypte.

 

Les noms sont ceux des soldats tombés pour la France, dont les familles ont fait un don pour la construction du mémorial.

Pour ceux qui ont acheté ces pierres mais dont aucun membre de la famille n’est mort à la guerre, seules figurent les initiales du donateur.

Les autres noms, sur les voûtes, sont ceux des écoles, associations, voire régiments qui ont fait des dons.

 

 

Sarcoph

 

 

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La crypte ne s'érige pas en seul monument funéraire. En effet, Notre-Dame-de-Dormans est entourée par deux groupes d'anges, œuvre de F. MICHELET, pour lesquels on retrouve cette dualité de sentiments :

 

A gauche, les anges du Te Deum symbolisent l'allégresse de 1918 et font face aux anges du De Profundis, à droite, qui expriment la souffrance de 1914 et 1918. L’un et l’autre de ces sentiments s’expriment toutefois avec une grande retenue.

 

 

 

 

TeDeumW

DeprofundisW

Les anges du Te Deum.

Les anges du De Profundis

 

 

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Un lustre monumental trône au centre de la crypte. Ses douze branches représentent les 12 tours de la Jérusalem céleste et les 12 tribus d’Israël. Le lustre, comme les portes en fer forgé, est l’œuvre du maître Raymond SUBES.

 

Ombre et lumière, toujours, pour l’inscription sur le lustre :

Inspiciam omnes dormientes et illuminabo omnes sperantes in Domino

Je garderai tous ceux qui dorment et j’illuminerai tous ceux qui espèrent dans le Seigneur.

 

La même inscription est apposée en bas de la grande verrière de la chapelle supérieure.

 

 

 

 

 

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Le parvis

La façade

La crypte

Le cloître

L'ossuaire

La chapelle supérieure

La tour

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