Mémorial des Batailles de la Marne

 1914 - 1918

Parc du château - Dormans (51700)

 

 

 

Carré corné: Visite virtuelle du Mémorial

LA CHAPELLE
SUPÉRIEURE

 

 

 

La lumière

 

 

 

Par opposition à la crypte, tout est lumière ici, grâce à la présence de vitraux monumentaux en grand nombre donnant des éclats qui varient à longueur de journée.

 

On y glorifie la victoire, les combattants et les chefs, mais aussi les morts pour la France.  Les sculptures de Firmin Michelet, les vitraux du peintre verrier Charles LORIN, et les mosaïques mélangent les symboles religieux et militaires.

 

Les Ateliers Lorin ont été fondés en 1863 par Nicolas Lorin, maître verrier, à Chartres, Depuis, trois générations de Lorin se sont succédées. Charles Lorin exerça son art de la fin du 19e siècle jusqu' au début de la Deuxième Guerre mondiale. Comptant plus de 50 employés, les ateliers ont fourni des vitraux dans de prestigieuses cathédrales et nombreux monuments de France et du monde. Son fils François a maintenu l’entreprise puis est mort en 1972. Au décès de la veuve Lorin, l’entreprise a été achetée et aujourd’hui, les ateliers Lorin-Hermet-Juteau continuent à faire vivre ce métier d’art.

 

Et pour en savoir plus sur Firmin Michelet : http://fr.wikipedia.org/wiki/Firmin_Michelet

 

 

 

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Dès l’entrée, c'est certainement le vitrail du choeur qui retiendra immédiatement l'attention du visiteur.

 

Vitrail du choeur de la chapelle supérieure

 

cliquez ici ou sur l’image pour l’agrandir

et pour en lire une description détaillée

 

 

 

Il y a encore une foule d’explications concernant tous les autres vitraux.

Nous ne pouvons, répétons-le, être complet ici. Venez voir de vous-même et ressentir ce que ce lieu comporte de souvenirs et de symboles.

 

Et comme beauté : à tout instant de l’année, les vitraux sont portés par ces puits de lumière, celle-ci variant de l’or pâle d’un matin d’hiver aux chaudes teintes du crépuscule.   

 

 

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Croisée de la chapelle supérieure

Un des piliers sous la lumière d’un vitrail

 

 

Au coeur du transept, quatre piliers, à la fois trapus et finement décorés, toujours œuvres de Firmin Michelet, soutiennent l'ensemble de l'édifice.

Ces sculptures évoquent l'arrêt de 4 grandes invasions de l’histoire de France :

 

Ø     451 : Saint Loup arrête Attila et ses huns à Troyes.

 

Les champs catalauniques : Leur emplacement est aujourd’hui généralement reconnu aux environs de Châlons-en-Champagne (bataille des champs catalauniques en 274 après JC). Mais :

... Aucune des sources primitives sur la bataille de 451 ne parle de Catalaunica, mais de Mauriacensem campaniam ou de campus Mauriacus (sans doute Moirey, à l'ouest de Troyes). Il est bien possible que la proximité géographique des deux batailles de 274 et de 451, et donc le souvenir de la première (qui irait dans le sens d'une lutte véritable), aient entraîné une confusion entre les deux, et que le même nom ait été donné à la bataille contre Attila (source : encyclopédie Wikipédia).

 

Ø     732 : Charles Martel stoppe les sarrasins à Poitiers.

 

Ø     1429 : Jeanne d'Arc chasse les anglais d'Orléans.

 

Ø     1918 : Victoire finale de la Grande Guerre.

 

Sur ce dernier pilier, la France est représentée sous la forme allégorique d'une jeune femme qui accueille les soldats victorieux avec le glaive et la couronne de laurier. L’ennemi d’alors est symbolisé par un casque allemand à moitié enfoui.

 

 

 

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La chapelle supérieure est dotée de 8 statues de saints qui entourent la salle. On pourrait se contenter d’admirer le seul travail de sculpture, mais six de ces statues méritent qu’on s’y attarde un instant. En effet, elles sont sculptées à l'effigie de personnages qui ont un étroit rapport avec l'édification du monument. Elles représentent, respectivement :

 

Ø     Sainte Ménéhould, sous les traits de la Duchesse d'Estissac, instigatrice du projet d'édification du Mémorial.

Ø     Bienheureux Jean de Montmirail, présenté sous les traits du Maréchal Foch.

Ø     Saint Rémi (ou Rémy), sous les traits du Cardinal Luçon, Archevêque de Reims.

Saint Rémi fut évêque de Reims à partir de 459 et y baptisa Clovis en 496, probablement le 25 décembre).

Ø     Saint Alpin, évêque de Chalons, sous les traits de Monseigneur Tissier, qui fut un des principaux animateurs du projet.

Ø     Saint Bernard, dessiné sous les traits du roi des Belges Albert 1er

Celui-ci lutta efficacement contre l'invasion de la Belgique en 1914, freinant suffisamment la progression des forces allemandes pour permettre aux armées françaises de mieux se préparer à l'affrontement. Surnommé le roi-chevalier, Il fut décoré de la médaille militaire française.

Ø    Sainte Clotilde, sous le visage de la Reine Élisabeth, femme d'Albert 1er.

 

 

 

Rien que sur la chapelle supérieure, il reste encore beaucoup à dire, à découvrir :

le chemin de croix, le pavement labyrinthique, la coupole supérieure qui culmine à plus de 22 mètres et ses 32 petites fenêtres, le plafond, décoré de croix de guerre stylisées, les stalles de Bot, le Chrisme, l’alpha et l’oméga sur les portes de la sacristie ...

 

Enfin, la chapelle, comme une grande partie du Mémorial, fait toujours large place à de nombreuses inscriptions latines. Juste deux d’entre elles :

L’une qui semble glorifier le combat (en fait, les combattants)

Tuo sunt sepulti triumpho

Ils sont ensevelis dans ton triomphe

 

L’autre qui glorifie la paix

Pax hominibus bonae voluntatis

Paix aux hommes de bonne volonté

 

 

 

 

Le parvis

La façade

La crypte

Le cloître

L'ossuaire

La chapelle supérieure

La tour

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