Dernière
mise à jour le 11 décembre 2010
Au pied de la façade, le tympan qui coiffe
l’entrée de la crypte est riche de symbolique : Ø Orné d'une croix de guerre entrelacée
par une couronne d'épines : comprenez que la gloire s'obtient par
le sacrifice et la souffrance. La croix de guerre, car cette distinction a été
décernée à DORMANS le 30 juillet 1920. Ø De part et d'autre de la croix de guerre, feuilles
de chêne et de laurier symbolisent respectivement la force et la
victoire.
De part et d’autre de la porte d’entrée, deux
têtes de coq. L’une chante la victoire, l’autre pleure les
morts. Cette opposition mort / vie, deuil / joie, ombre et
lumière, se retrouve fréquemment dans les différents
endroits de la visite. Loin d’oublier le
passé, nos anciens ne voulaient-ils pas déjà
préparer un avenir plus serein, en associant chaque fois les symboles
de l’espérance ? - o O o - Lorsqu’on lève le regard au-dessus de cette porte,
la façade principale apparaît sous forme d’une loggia
avancée, surmontée d’un fronton. Sur celui-ci a été sculpté un Christ-roi,
couronné par la main de Dieu. Comme la plupart des autres
réalisations du Mémorial, celle-ci est de la main du sculpteur
Firmin Michelet, 1875-1951, auteur réputé de nombreuses
œuvres officielles (Trocadéro, Foch à Tarbes et à
la clairière de Rethondes, ...) ou privées. À l’origine, le Christ
était couronné par les anges. Pie XI, informé de cette erreur de
théologie, fit refaire le bas-relief. - o O o - Sur les côtés de la loggia, deux
hauts-reliefs. Ils sont
l’œuvre du sculpteur SEGUIN. Nous ne possédons aucune
information sur ce sculpteur. Si un lecteur peut nous en
fournir, merci de nous contacter.
Sur les côtés encore, les écus gravés
sur les pinacles qui encadrent la loggia sont ceux des villes martyres de la
région. - o O o - La partie supérieure de ce fronton est elle-même surmontée par une importante statue de métal. Elle représente Saint Michel terrassant le démon. À
l’époque de la construction, le démon,
c’était l'Allemagne de 1914-1918. C’est pourquoi au pied
de l’ange, le démon avait été
représenté sous les traits de Guillaume II, empereur
d'Allemagne de 1888 à 1918. Aujourd’hui, les
liens qui unissent nos deux pays placent cette allégorie au rang des
anecdotes de la visite.
- o O o - Sur
la façade figurent d’autres inscriptions en latin. Une parmi celles-ci : Ubi ceciderunt fortes, ibi stetit hostis Où tombèrent les héros,
là s'arrête l'ennemi Une inscription qui illustre combien la douleur
était enracinée, dans l’après-guerre, chez les
créateurs de ce Mémorial comme dans la population. Aujourd’hui, l’ennemi n’existe plus et les mots restent pour le souvenir. |