Mémorial Dormans

Le rempart contre l’oubli, sur Internet

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Le Maréchal FOCH

 

 

 

Citation :

"Parce qu'un homme sans mémoire est un homme sans vie,

un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir..."

 

 

 

Parcours

 

 

 

Ferdinand Foch est né à Tarbes (1851-1929) au sein d'une famille bourgeoise, il prépare l'école polytechnique où il choisit la carrière des armes. Il entre à l'école de guerre en 1885 avant d'y enseigner de 1895 à 1901.

 

En 1914, il commande le 20ème Corps d'Armée à Nancy avec le grade de général. Il se distingue à la tête de la future 9ème armée en remportant le 9 septembre la première bataille de la Marne.

 

Octobre 1914 : Adjoint au général Joffre, il coordonne les troupes alliées qui arrêtent les Allemands dans la ‘course à la mer’.

 

1915 : Commandant du groupe d’armées du Nord lors de l’offensive d’Artois.

Il dirige ensuite la bataille de la Somme (1916).

 

À la fin de l’année 1916, il tombe en disgrâce en même temps que Joffre. Mais les revers subis par le général Nivelle provoquent son rappel en tant que chef d’état-major général en 1917.

 

Et surtout, il est nommé commandant unique des troupes alliées en mars 1918. Un instant surpris en mai par l’offensive allemande au Chemin des Dames, il retourne la situation :

 

Juillet 1918 : S’appuyant sur la supériorité que procure l’apport des États-Unis, il déclenche l’offensive dans la Marne, qui pousse l’armée allemande à la retraite et présage de la victoire du 11 novembre 1918.

 

 

 

 

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Foch et ‘la Marne’

 

 

 

 

Il est certain que les deux batailles de la Marne sont, en grande partie, liées au Général FOCH. Mais l’une et l’autre n’auront jamais, à ses yeux, le même retentissement :

 

 

1914

 

Le 9 septembre en contenant les allemands dans les marais de Saint-Gond, il remporte la première bataille de la Marne.

 

Mais le 13 septembre, il apprend la mort de son fils et de son gendre, tués tous les deux le même jour, le 22 août.

L’aspirant Germain Foch, du 131e RI, est tombé  à Ville-Houdlemont (54),

le Capitaine Paul BECOURT, du 26ème Bataillon de Chasseurs, fut tué à 20 kilomètres de là, à Joppécourt (54).  

 

 

Le sort de la bataille aurait-il été le même s’il avait appris ces nouvelles le jour même ?

 

 

1918

 

Le 18 Juillet, répondant à l’attaque massive des Allemands (la Friedensturm), il déclenche l’offensive dans la Marne et pousse l’armée allemande à la retraite, enclenchant ainsi la victoire du 11 novembre 1918.

 

Sur proposition de Clemenceau, le décret du Président de la République du 7 août le nomme Maréchal de France. Clémenceau motivait cette nomination par le simple résumé des résultats obtenus dans la deuxième victoire de la Marne :

 

«  Paris dégagé ; Soissons et Château-Thierry reconquis de haute lutte ; plus de 200 villages délivrés, 35 000 prisonniers allemands, 700 canons allemands capturés ; 3300 mitrailleuses allemandes capturées ; les espoirs hautement proclamés par l’ennemi avant son attaque écroulés ; les glorieuses armées alliés jetées dans un seul élan victorieux des bords de la Marne aux rives de l’Aisne, tels sont les résultats d’une manœuvre aussi admirablement conçue par le haut-commandement français que superbement exécutée par des chefs et des soldats incomparables. »

 

 

 

 

 

 

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Foch et le Mémorial

 

 

La Marne, ce sera, pour la France, deux affrontements décisifs !

 

Et pour le Maréchal FOCH, Dormans sera « le point synthétique » de ces deux batailles.

Le mot est du Maréchal lui-même.

 

 

 

Mais ce sera aussi deux périodes gravées dans son esprit, l’une avec l’ombre, l’autre avec la lumière.

 

Voilà qui explique peut-être sa profonde implication dans l’édification du Mémorial de Dormans.

Voilà peut-être aussi pourquoi le Mémorial est si marqué par ces oppositions entre clarté et ténèbres, vous le retrouverez au cours de votre visite.

 

 

Cette photographie n’est pas seulement pour illustrer ces contrastes en clair-obscur :

 

 

 

C’est la propre participation du Maréchal à l’érection du Mémorial :

 

On y reconnaît les noms de son fils Germain FOCH et de son gendre, Paul BECOURT, gravés dans la crypte du Mémorial.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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