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Le rempart contre l’oubli, sur Internet

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Les autres généraux

 

 

 

Cette page de biographies s’étoffe progressivement. Notamment, la première biographie d’un général allié est disponible, suivront également celles des grandes figures de l’autre camp.

 

Maréchal FOCH

 

La biographie du Maréchal FOCH fait l’objet d’une présentation séparée, sur cette page

 

 

Général Joffre

 

Joffre

 

Né à Rivesaltes en 1852, Joseph JOFFRE réussit le concours de l’École Polytechnique. Sous-lieutenant du génie, il fut affecté à la défense d’un fort parisien en 1870.

Puis il sert au Tonkin (1885), au Soudan (1892), et, sous les ordres de Gallieni (lire ci-dessous), à Madagascar (1900), à la suite de quoi il reçoit ses étoiles de général de brigade.

 

Il devient chef d'état-major général en 1911. C’est son passé de franc-maçon qui lui valut d’être préféré pour ce poste au général Pau dont la tendance « cléricale » était notoire.

Commandant en chef des armées françaises en 1914, il remporte la première bataille de la Marne ; Mais, il est cependant considéré comme responsable du tragique enlisement de nos armées à Verdun et de l’échec de l’offensive de la Somme. Discuté également pour son attitude peu coopérative vis-à-vis du pouvoir civil, il se vit ôter une partie de ses responsabilités et préféra alors démissionner. Il fut remplacé par le général Nivelle à la fin de l'année 1916.

 

Il est toutefois promu maréchal de France le 25 décembre 1916, dignité qui n’avait plus été accordée depuis plus de vingt ans. Le maréchal est élu à l’Académie française le 14 février 1918, à l’unanimité des 23 votants, un « plébiscite », tout comme Lyautey, que l’on devait appeler les « élections de maréchal ».

Il meurt le 3 janvier 1931.

 

Général Gouraud

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Général français (1867-1946). Il se distingua au Soudan en capturant l’empereur Samory

Samory (1837-1900): souverain né dans le Haut Niger, qui s’y forgea un empire à partir de 1870. Les Français conquirent progressivement cet empire. Samory les combattit de 1882 à 1893, mais il fut fait prisonnier en 1898 et décéda en déportation au Gabon deux ans plus tard.

 

Gouraud fut l'adjoint de Lyautey au Maroc en 1912, puis commandant des forces françaises d'Orient en 1915 et enfin de la 4ème armée lors de la 2ème bataille de la Marne.

 

Le général Gouraud décède au lendemain du 2è conflit mondial ; il est enterré au monument de Navarin, à côté de Suippes.

 

Anecdote : La sonnerie "aux morts" est une initiative du Général Gouraud. Touché par l'impact qu'avaient à l’étranger les sonneries "LAST POST" et "TAPS", il fit composer cette sonnerie. Il la fit exécuter la première fois le 14 juillet 1932 et elle est depuis officielle et réglementaire.

 

Général Pétain

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Né dans le Pas de Calais en 1856, mort en 1951 à l'île d'Yeu. Il prend part aux
batailles de la Marne, de Champagne (il dirige la 5ème armée en 1915), et surtout organise la défense de Verdun qu'il sauve en remportant la bataille du même nom en 1916.

Commandant en chef des forces françaises après l'échec de Nivelle au Chemin des Dames (1917), il reprend en main les troupes après les premières mutineries : Il parvient à redresser le moral des troupes en réorganisant le système des permissions, en créant un système de relève mieux organisé et plus compréhensible pour les soldats, etc.

 

Promu maréchal à la fin de la guerre, il occupe différentes fonctions officielles (ministre de la Guerre, ambassadeur…).

L’aura qui l’entoure se désagrège en juin 1940 lorsqu’en pleine débâcle, devenant président du Conseil, il demande l’armistice, avant de pratiquer une politique de collaboration active avec l’occupant.

 

Général Mangin

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Né à Sarrebourg en 1866, décédé à Paris en 1925.

Élève à Saint-Cyr, il débute sa carrière dans les colonies : il participa à la mission Congo-Nil en 1898 (mission Marchand) au Soudan puis au Tonkin et au Maroc.

Ensuite, il prend part à la victoire de Verdun (1916) en reprenant les forts de Douaumont et de Vaux, s’appuyant largement sur ses ‘tirailleurs sénégalais’ (en réalité, des soldats venus aussi de Haute-Volta, du Soudan et de l a Côte d’Ivoire.

C’est un officier discuté : colonialiste mais partisan des « forces noires », infatigable, impétueux, singulier (veillé jour et nuit par un colosse africain). Lors de la désastreuse offensive Nivelle (avril 1917), il est surnommé « le Boucher », près de 50% de ses forces coloniales restant hors de combat ; marginalisé quelques temps par Pétain, il revient grâce à Foch.

Dès lors, il mène avec brio les offensives de 1918 lors de la seconde bataille de la Marne. Il s’illustre notamment à celle du 18 juillet 1918 (offensive Mangin - Degoutte) qui est le prélude à la victoire finale, utilisant en grand nombre les chars légers.

Général Degoutte

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Jean-Marie Degoutte, né à Charnay en 1866, décédé en 1938.

 

Après l’école de Saint-Cyr, il sert en Tunisie et à Madagascar.

Il s’illustre au cours des premiers combats de 1914 ce qui lui vaut d’être fait officier de la Légion d’Honneur en avril 1915 puis commandeur en fin 1916.

 

Nommé général en 1917, il dirige le 21ème corps puis, de concert avec Mangin, mène l'offensive de Champagne en juillet 1918 sur Neuilly-Saint-Front et Fère en Tardenois.

 

Puis il libère le sud de la Belgique et, à l’armistice, il sera chargé de rédiger les clauses du Traité de Versailles.

 

 

Général Berthelot

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Dès le début de la Grande Guerre, Le général Berthelot occupe le poste d'aide major général au grand quartier général de l'armée française.

Puis, il est nommé chef de la mission française en Roumanie. 

 

Il revient en France pour diriger la 5ème Armée lors de la seconde bataille de la Marne.

 

Général Franchet d’Esperey

 

 

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Louis Félix, Marie, François Franchet d’Esperey

(Mostaganem, 25 mai 1856 - Saint-Amancet, Tarn, 1942)

 

Il intègre Saint-Cyr (1874-1876) puis démarre de nombreuses campagnes hors métropole :

C’est d’abord une campagne avec Lyautey en Tunisie (1881, contre les Kroumirs), suivi d’un passage à l'École de Guerre. Ensuite, il est capitaine (et Légion d'Honneur) au Tonkin en 1885 puis s’enchaînent : Algérie ( ?), Chine (1900). En 1912, il vient d’être nommé général de division lorsqu’il libère le Maroc d'une guérilla sanglante.

Quelques mois avant la guerre, il reçoit le commandement du 1er Corps d'Armée (1913).

 

En 1914, il est dans la Vème Armée de Lanrezac, Il prend la citadelle de Dinant (15 août) puis défait une nouvelle fois les allemands à Guise. Ces actions lui valent le commandement de cette Vème Armée (3 septembre) qu’il sauve lors de la retraite dans une manœuvre qui est une des clés de la victoire de la première bataille de la Marne.

En octobre 1916, son fils tombe à Douaumont et  6 semaines plus tard, son frère le suit à 20 km de là, à Vaux-les-Palameix !

Cette année-là, il commande le groupe des armées de l'Est, puis celui des armées du Nord en 1917.

Il est ensuite (juin 1918) nommé généralissime des armées alliées d'Orient.

En septembre 1918, Ferdinand de Bulgarie capitule devant lui en Macédoine ; l’écroulement militaire de la région amène le chancelier allemand à envisager de demander la paix.

La dignité du Maréchal est conférée le 19 février 1921, en même temps qu'à Lyautey.

 

Il sera toujours attaché à l'Armée d'Afrique et, en tant qu’inspecteur des Troupes d'Afrique, ses demandes en haut lieu ne s’embarrassait pas de méandres administratifs, c’était un homme d’action. Il crée à cette période le Comité des Amitiés Africaines où il prônait l’entraide à tous niveaux de la hiérarchie et le respect de la France.

 

En 1933#, un accident le rend infirme au cours des expéditions Renault. Il entre en 1935 à l'Académie Française. Il meurt le 8 juillet 1942, en pleine occupation.

 

Sources multiples dont wikipedia et  http://alger-roi.fr/Alger/portraits/pages_liees/11_franchet_esperey_pn31.htm, ...

Général de Mondésir

 

DEMONDESIR

Jean Piarron de Mondésir (1857 -1943).

 

Entré en 1876 à l’école Polytechnique, il réalise sa carrière d’avant-guerre dans l’empire colonial et en métropole : 1881-1882, Oran et Colomb-Béchar. 1883, Boulogne-sur-Mer. 1884 - 1886, École Supérieure de Guerre. 1897-99, Madagascar. 1901, professeur à l’École Supérieure de Guerre. 1910, Oran. 1911, Angers. 1912, à Toulon. 1908, en Uruguay. 1913, les Balkans.

 

Ses fonctions ( ?)  lui valent d’être décoré en 1896 de la croix de chevalier de la Légion d’Honneur.

 

La guerre :

 

Blessé dès le mois d’août 1914, il se distingue au printemps 1915 au saillant de Saint-Mihiel. Après un séjour en Albanie, il prend la tête du 38ème Corps d’Armée en septembre 1916. Ces premiers faits d’armes lui valent plusieurs distinctions : la Croix de Guerre avec palmes, officier puis commandeur de la légion d’honneur.

 

En mai 1918, de Mondésir est appelé en urgence sur la Marne et, avec son 38ème CA, prend position sur un large secteur, de Château-Thierry à Dormans, pour ce qui sera la "seconde bataille de la Marne", au sein de la 6ème armée de Degoutte.

 

Ses troupes contiennent la poussée allemande (la ‘Friedensturm’) et continuant par une contre-offensive décidée par Foch, remontent en Tardenois et jusqu’à la Vesle.

Ces actions lui valent d’être cité à l’ordre de la 6ème Armée et de recevoir la "Distinguished Service Medal ", ses troupes comportant plusieurs divisions US.

Passé dans la 4ème armée de Gouraud, il s’empare ensuite de la Main de Massiges, entre Marne et Argonne.

 

Général J. J. Pershing

 

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John Joseph Pershing, général américain, 1860 - 1948.

 

Il entre à West Point en 1882 et, quand il en sort, participe aux campagnes contre les indiens d’Amérique puis il parcourt le monde : Cuba, Manille, Tokyo, Mexique.

Sur son parcours, on est étonné de croiser des noms ou lieux célèbres d’un autre temps (Géronimo, Wounded Knee, Pancho Villa).

Il est nommé général en 1906. N’étant pas militaire dans l’âme et instructeur peu apprécié, il ne fait pas l’unanimité, d’autant plus que ses liens avec le sénateur Warren (il épouse sa fille) et la famille Roosevelt le font suspecter de favoritisme.

 

Pershing et l’American Expeditionary Force (AEF) :

 

1917 - Lorsque les États-Unis déclarent la guerre à l’Allemagne, le 6 avril, la seule armée régulière américaine, l’AEF, compte 25.000 hommes.

En mai, Pershing est nommé commandant de l’AEF et il arrive en Angleterre en juin.

 

La première grande difficulté va être de coordonner l’arrivée pendant un an de 2.500.000 soldats américains engagés et d’harmoniser les commandements.

Résoudre les questions de logistique, d’infrastructure, d’une telle armée n’est déjà pas mineur, mais surtout, Pershing a ordre de conserver l’indépendance de commandement et celle de ses hommes alors que la France pense, non pas bénéficier d’une armée opérationnelle à ses côtés, mais incorporer ces soldats frais à ses troupes.

Pershing a gain de cause et il est associé au commandement suprême (France et Grande-Bretagne).

 

1918 - À partir de Mars, les événements vont en décider autrement. L’Allemagne, soucieuse de ces arrivées massives, lance une série d’offensives désastreuses pour les alliés. La décision est alors prise d’un commandement unique des forces alliées, celui de Foch, auquel Pershing s’intègre parfaitement.

La bataille de l’Aisne (mai juin) et la bataille de la Marne (juillet) sont des modèles de coordination et sont les clé de la victoire qui est en marche.

 

En août, Foch rend à Pershing la direction de ses troupes et la première offensive sous commandement américain se déroule en septembre, au saillant de Saint-Mihiel (Meuse).

300 000 américains et 100 000 Français déclenchent l'offensive sous les ordres de Pershing pour une victoire sans faille.

 

- o O o -

 

Après l’armistice, il se retire du service actif en 1924 et restera estimé et consulté sur les affaires militaires jusqu’à sa mort.

 

 

Maréchal Gallieni

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Joseph Simon Gallieni naît le 24 avril 1849 à Saint-Béat, en Haute-Garonne.

Il fait une grande partie de sa carrière dans les colonies : Réunion (1873-1876) Afrique noire (1876-82), Martinique (1883-86), Soudan (1886-91), Indochine (1892-96), Madagascar (1896-1905). Les dix dernières années de sa carrière se passent en tant que Gouverneur miliaire de Lyon, puis au conseil supérieur de la guerre.

 

Il prend sa retraite en avril 1914 mais est rappelé en août pour être nommé gouverneur militaire de Paris.

Il contribue à la victoire de la Marne, en septembre 1914 en organisant l’épopée des ’Taxis de la Marne’ (5000 soldats envoyés en renfort au moyen de 1300 taxis parisiens, lire ici).

Il est ensuite nommé ministre de la Guerre en 1915, poste dont il démissionne rapidement.

 

Malade, il meurt le 27 mai 1916 à Versailles et est inhumé Saint-Raphaël (83). Il sera élevé à la dignité de Maréchal de France à titre posthume le 7 mai 1921.

 

 

 

 

 

Autres biographies

en cours ou à venir

 

 

 

 

Général Lebrun

 

Général de Mitry

Antoine de Mitry

Général Sarrail

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 (1856-1929). Il dirigea la 3ème armée lors de la bataille de la Marne ; commandant l’armée d’Orient  (1915-1917). Il organisa la lutte à Salonique (aujourd’hui Thessalonique) et prit Monastir (2 villes de Macédoine) aux Bulgares.

l’armée d’Orient : Troupes alliées qui menèrent les campagnes dans les Dardanelles et dans les Balkans entre 1915 et 1918.

Général Langle de Cary

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1849-1917, né à Lorient, il commanda la 4ème armée (1914-1915), puis le groupe de l’armée du centre (1916).

Maréchal Maunoury

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1847-1923, il contribua à la victoire de la première bataille de la Marne (septembre 1914) comme chef de la 4ème armée.

 

 

Général de Castelnau

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1851-1944, il commanda la 2nde armée en Lorraine (1914), il fut l’adjoint de Joffre (1915-1916). Puis, il prit la tête du groupe des armées de l’Est (1917-1918).

 

 

Maréchal Fayolle

Marie Emile Fayolle 1852-1928. vainqueur de la Somme et il se distingua en Italie (1916-1917). Il commanda un groupe d’armées dans les offensives finales de 1918.

Voir quelques lignes supplémentaires sur Wikipédia.

 

 

 

 

 

 

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