Mémorial Dormans

Le rempart contre l’oubli, sur Internet

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Lieux de combats autour de DORMANS

 

Cette page est en cours de création.

Les chapitres seront développés ultérieurement

 

 

Périmètre

 

 

Sont présentés ici quelques lieux de combats ou faits mémorables autour de Dormans, dans un rayon de 25 à 30 km.

 

 

Cliquez sur la carte pour obtenir une vue détaillée

(sur Google Map)

 

 

 

Les lieux de 1914

 

Try - Verneuil

La ferme des Thomassets

 

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Les lieux de 1918

 

Champvoisy - Le bois Meunière

Olizy-Violaine

Chamery

Bruyères-sur-Fère

Château de Vandières

Soilly - La Bourdonnerie

Bois des châtaigniers

Monument de la Verdure

Saint-Agnan

Bois Belleau - Côte 204

 

Nota : les autres lieux de mémoire que sont les nécropoles de la région, sont présentés sur une autre page, ici.

 

 

 

 

Les lieux de 1914

 

 

Note préliminaire : Les 3 et 4 septembre 1914, le 78è IR (Régiment d'infanterie allemand) pousse les 24è et 28è RI à la retraite. D’abord sur Try et Verneuil, puis sur les Thomassets. Pour ces régiments, le nombre de soldats tombés et le lieu réel de leur décès sont encore incertains aujourd’hui.

Voici quelques éléments pour tenter d’éclaircir cette période.

Sources principales : (détaillées dans le cours du texte) : Mme Faivre, ‘Paul Hauduc’, V. Lecalvez, J. Védovati, Mdh

 

 

Try - Verneuil

 

Entre 30 et 50 soldats français tombent ici, principalement le 3 septembre. Et semble-t-il, autant du côté allemand.

 

13 tués et 55 disparus selon J.Védovati ; perte de 32 hommes (morts, disparus, hors de combat ?) selon "Le sergent Paul HAUDUC".

Mme Faivre, infirmière à Troissy indique dans son journal, au 5 septembre, croiser un alignement de morts qu’on se prépare à enterrer : 60 au total, dont 29 français.

Certains d’entre eux, y compris des allemands furent inhumés au cimetière de Verneuil. Mais une partie de celui-ci fut détruite lors de la 2ème bataille de la Marne (juillet 1918) et leurs tombes disparurent. C’est très probablement le cas du colonel allemand Winkelhausen.

À lire aussi, cet extrait commenté du JMO du 28è RI: http://vlecalvez.free.fr/JMO_sept1914/JMO_septembre1914.html.

 

 

 

Ferme des Thomassets

 

Le 4 septembre 1914, combats sur le plateau. Du côté français, les 24è et 28 è RI perdent probablement plus de 400 hommes. Du côté allemand, le chiffre le plus probable est de l’ordre de 250 tués.

 

  

Cliquez sur l’une ou l’autre image

 

 

La plaque commémorative à la ferme des Thomassets fait état de 300 soldats tombés (voir http://vlecalvez.free.fr/Thomasset.html). Sur ce site également, Vincent note que le JMO du 28e RI indique des pertes de 391 hommes, celui du 24e RI une centaine d'hommes (‘pertes’ incluant tous ceux hors d’état de combattre : blessés, tués ou disparus).

 

Les deux livres relatant la mort de Paul Hauduc(*), du 24è RI, font état de 200 français tués à la ferme dont 4 sergents du 24è et 4 sous-officiers du 28è. Les 200 auraient été inhumés à la ferme (probablement erroné) par le maire ou les allemands. S’y ajoutent 250 blessés ou plus, et 60 à 80 prisonniers, qui seront libérés au Breuil le 10 septembre.

J. Védovati indique 79 hommes perdus (morts ?) au 24è RI et ‘beaucoup plus’ au 28è.

 

Du coté allemand, 240 soldats auraient été enterrés à la ferme de la Bufferie tandis qu’un capitaine, cinq lieutenants et cinq sous-officiers sont enterrés au cimetière de la Ville-sous-Orbais (source : « Paul HAUDUC »). Certains auraient été incinérés.

 

 

 

Pour les deux camps confondus, c’est donc au minimum 460 combattants qui sont tombés sur ces deux lieux, mais probablement plus de 600.

 

 

(*) Note : Paul HAUDUC, tombé aux Thomassets, a fait l’objet de deux livres retraçant notamment la recherche de sa sépulture par sa famille : "Le sergent Paul HAUDUC" et "Paul HAUDUC, le soldat retrouvé", publiés aux éditions du Bois, 51270 La Ville-sous-Orbais.

 

 

 

 

 

 

Les lieux de 1918

 

 

 

Champvoisy - Le bois Meunière

 

Le 30 mai 1918, dans ce village et dans ce bois, le 408è RI est un des remparts lors de l'offensive de l’Aisne (27 mai au 6 juin).

 

Puis du 29 au 31 juillet, pendant leur retraite, les allemands offrent ici une ultime résistance aux 32è, 120è, 147è RI, 9è et 18è BCP.

 

 

Olizy-Violaine

 

Du 30 mai au 1er juin 1918, le 86è RI subit un assaut sur ce plateau où de nombreux soldats restent hors de combat

 

À voir aujourd’hui, le musée créé par Jean Greten, un particulier passionné, voir ici une courte présentation.

 

 

Chamery

 

À 7 km au nord de Champvoisy ; il reste aujourd’hui une stèle à la mémoire de Quentin Roosevelt, dont l’avion s’est écrasé ici, le 14 juillet 1918, lors d’un combat aérien au dessus de Dormans. Quentin était le fils du président des USA, Théodore Roosevelt, qui lui-même décède six mois plus tard.

 

Une fontaine servant d'abreuvoir rural fut offerte par la famille Roosevelt, en mémoire de leur fils.

Le corps a été transféré en 1955 dans le cimetière militaire d'Omaha Beach pour rejoindre son frère, Théodore junior, décédé durant le débarquement allié de 1944.

À voir sur ce sujet  la vidéo que nous fait partager Daneck (merci !)

 

À noter également un monument (mauvaise conservation) en hommage aux aérostiers, dans le cimetière communal de Coulonges-Cohan tout près.

 

Bruyères-sur-Fère

 

Emplacement du  CanonenParis, le canon appelé à tort ‘la grosse Bertha’.

3 fûts installés initialement près de Crépy-en-Laonnois, en forêt de Saint-Gobain, (21 tirs sur Paris le 23 Mars 1918), ils seront déplacés à Beaumont en Beine (mai juin) puis dans le bois de Bruyères-sur-Fère, à l’ouest de Fère-en-Tardenois, pour accentuer l’offensive du 15 juillet (12 tirs sur Paris entre le 15 et le 18 ?)

 

 

 

Château de Vandières

 

 

 

 

Combats du 317è RI au 15 juillet 1918.

Le Sous-lieutenant BOULLET était l’un de ses hommes,

 

 

 

 

 

 

 

 

cliquez sur l’image pour vous faire une idée, au travers de l’hommage rendu récemment à ce soldat, de ce que furent ces combats.

 

 

 

Soilly - la Bourdonnerie

 

15 juillet 1918. Maintenu en première ligne lors de l'offensive allemande (friedensturm), le 273è RI est décimé en quelques heures.

 

 

Bois des Châtaigniers

 

Combats du 159è RI le 15 juillet 1918.

 

 

 

Monument de la Verdure

 

Combats du 15 au 17 juillet 1918 -

2è, 25è, 32è, 77è, 147è RI et 18è BCP.

                         On retrouve la plupart de ces régiments fin juillet sur Champvoisy et le bois Meunière.

 

Cette ferme, installée sur le RD 20, a servi d’ambulance temporaire lors des combats de juillet 1918.

Le monument a été érigé pour marquer la limite sud de l’avancée allemande lors de la deuxième bataille de la Marne.

 

    

 

Cliquez sur les images

 

 

Saint-Agnan

 

Combats des 113è, 356è et 367è RI, du 15 au 17 juillet 1918.

 

 

Cliquez sur l’image

 

 

 

Bois Belleau - Côte 204

 

18 juillet, contre-offensive que les américains commémorent au Mémorial de la côte 204.

 

On peut lire en haut du fronton, les lieux où ils combattirent : Vaux, Missy-aux-Bois, le Bois Belleau, Noroy-sur-Ourcq, Juvigny, Mézy, le Bois des Grimpettes, et Fismes.

 

Et sur la carte ci-contre, le terrain gagné par les différentes divisions lors de cette contre-offensive !

 

Cliquez sur l’image

 

 

 

 

 

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