Les
Garibaldiens
Difficile de savoir combien d’italiens sont tombés en terre de France lors de ce 1er conflit mondial. 4851 d’entre eux sont inhumés sur notre territoire, dont la plupart à Bligny. On ne peut évoquer leur présence en Champagne (1918) sans évoquer Garibaldi (1870) et les ‘Garibaldiens de 14’ (1914). ·
Guiseppe
Garibaldi Guiseppe ou Joseph, d’origine à la fois française et italienne, le ‘Héros des deux mondes’, était à la fois un homme politique et un militaire (1807-1882). Cette grande figure de l'indépendance italienne est connue en France pour avoir combattu à nos côtés en 1870 dans la guerre franco-allemande. Avec ses fils Ricciotti et Menotti, à la tête de 10 000 tirailleurs français de l’armée des Vosges, il remporte la bataille de Dijon. ·
Les
Garibaldiens de 14 Ce nom fut donné aux soldats
de Garibaldi, mais aussi à une unité en 1914, une unité à la durée de vie aussi courte que légendaire. Bien que l’Italie ne soit pas entrée dans le conflit, des volontaires italiens se sont engagés dès les premiers mois. Sous l’impulsion de Ricciotti Garibaldi âgé, une unité est créée le 5 novembre 1914 sous le nom de 4ème Régiment de Marche du 1er Régiment de la Légion Étrangère. Celle qu’on nommera ‘la légion garibaldienne’ combattit avec panache en Argonne, autour des six frères Garibaldi, fils de Ricciotti et petits-fils de Guiseppe : Peppino, lieutenant-colonel, chef de corps, Ricciotti, officier d’état-major, (même prénom que son père) Bruno, lieutenant, 11ème compagnie, 3ème bataillon, Sante (Santo ?), sous-lieutenant, 6ème compagnie, 2ème bataillon, Costante, adjudant, 10ème compagnie, 3ème bataillon. Ezio
Le 26 décembre 1914, ils attaquent au bois de Bolante, la légendaire "chemise rouge" en avant. Mais les pertes sont déjà lourdes, au nombre desquelles on trouve Bruno Garibaldi. Il est inhumé provisoirement après une oraison funèbre du Général Gouraud puis bénéficie d’un hommage immense lors du rapatriement de son cors le 6 janvier à Rome. Au cours de la cérémonie, son père et sa mère apprennent que son frère Costante est tombé la veille au ravin de Courte-chausse. Le 8 janvier 1915, les survivants attaquent à la Haute-Chevauchée (dans la zone des Meurissons), rétablissant avec brio une situation critique. Trois jours plus tard, les Garibaldiens, décimés, sont envoyés au repos. En deux semaines, 429 garibaldiens sont hors de combat, dont 150 morts pour la France. (Ezio mourra plus tard sur le front italien). La légion garibaldienne est dissoute le 5 mars 1915, un certain nombre ( la plupart ?) des dépouilles furent transférées à Bligny (Une partie aurait été transférée au cimetière de la Forestière (55). Au-delà de ces morts, on retient l’élan immédiat et unilatéral de ces volontaires. Celui-ci déclenchera, en retour, une fraternité et une compassion durable du peuple français. |
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