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Mémorial Dormans Association du Mémorial des
batailles de la Marne Le rempart contre l’oubli, sur
Internet
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Dernière
mise à jour le 2 août 2012
Dans la
crypte du Mémorial :
1040
témoignages de gratitude
Un merci particulier à M. Paul Callens,
de Belgique,
qui nous a mis sur la trace de Walter
Meerschaert,
ce qui a enclenché ce travail
d'identification dorénavant complet.
C'est en
grande partie grâce à Monseigneur TISSIER, évêque de
Châlons-sur-Marne, que ces témoignages de gratitude furent
gravés dans les pierres de la crypte.
De 1919 à 1931, il parcourut des milliers de
kilomètres et, à force d'éloquence, réussit
à éveiller la générosité de familles de soldats,
d'associations ou de régiments.
L'idée de ces inscriptions a permis de rendre
un hommage pérenne aux morts de la Grande guerre tout en apportant des
fonds considérables, nécessaires pour la construction du
Mémorial.
Pour en savoir plus sur la construction du
Mémorial,
Faites un détour sur cette
page.
Plus d'un
millier de témoignages
Pour être précis, nous avons
relevé 1040 gravures à
ce jour.
Plus de mille personnes ou collectivités qui
pleuraient leurs morts et qui n'ont pas hésité à faire des
dons pour les honorer et pour que leurs noms restent gravés.
Ce chiffre est pour ainsi dire définitif mais
en raison de la dégradation de certaines gravures et d'un accès
parfois difficile, ce chiffre pourrait évoluer de quelques
unités.
Qui sont ces
donateurs ?
Ø Tout d'abord, on trouve les noms de 727 soldats morts pour la France,
gravés à la demande des familles.
Ø On trouve ensuite 121
donateurs 'collectifs', que ce soit des associations, des
établissements d'enseignement, des régiments, qui rendent hommage
à leurs morts.
Ø Et enfin, on trouve 192 "autres donateurs" : ce sont ceux qui sont
nommés uniquement par leurs initiales,
regroupés sur toute la hauteur d'un pan de mur, sur la droite de la
crypte. Ces gravures ne sont pas associées à un "Mort pour
la France" (MPLF), elles sont plutôt assimilables à des
ex-voto, en remerciement d'avoir été épargnés, de
la part de soldats peut-être mais plus probablement de donateurs qui
n'avaient pas de nom de soldat de leur famille à inscrire sur la pierre
; ce sont donc leurs initiales personnelles qui y ont été
gravées. Ce qui d'ailleurs correspond à la
dernière phrase de la citation du Maréchal Foch sur la
plaque fixée au mur de l'entrée de la crypte : "Les
épargnés de la guerre voudront y apporter leur
pierre".
Les difficultés d'identification
Nous n'avons pas encore pu identifier avec certitude
toutes les inscriptions
Merci, si vous pouvez nous aider à corriger ou
à compléter.
Nos doutes sont pour les lignes de notre liste qui
commencent par '0' (soldats non identifiés) ou '2' ( institutions non
identifiées).
·
Pour les soldats,
par exemple.
Nous avons 553
soldats identifié et il
en reste 41 non identifiés,
soit parce que nous ne les avons pas trouvés sur les sources habituelles
(1), soit que les inscriptions sont devenues totalement illisibles.
(1)
:
Nos sources principales ont été :
De plus, le fait que la gravure ne comporte que les
nom et prénom est parfois source d'homonymies.
133 soldats sont ainsi identifiables
de façon incertaine. Nous avons été amenés à
faire des hypothèses pour quelques uns d'entre eux :
o Les homonymies pour lesquelles nous avons très peu de doutes (2 ou 3 homonymes) : nous privilégions une hypothèse et considérons ce soldat comme 'identifié', en gardant toutefois la trace d'une homonymie possible.
o Les homonymies pour lesquelles nous avons un petit doute (3 ou 4 homonymes) : nous conservons deux hypothèses et donc deux lignes.
o les homonymies non résolues, celles où il reste cinq homonymes ou plus. Seules les archives pourront nous aider à diminuer ces imprécisions.
Quant aux "donateurs collectifs", 100 des
121 institutions sont à ce jour identifiées avec certitude. Au
final : c'est donc plus de 75 % des donateurs qui sont déjà
identifiés.
Les 192 "autres donateurs" (ceux dont la gravure est constituée des seules initiales du soldat), ne sont pas dans cette liste. Là encore, ils ne seront identifiables qu'avec les archives… si la mairie, propriétaire des lieux, nous en autorise la consultation, ce que st impossible actuellement.
Quelques particularités
Nous commenterons ces données ultérieurement. Pour le moment, voici simplement les éléments remarquables que nous avons relevés.
Dans la liste, on trouve :
·
207 officiers,
soit 39,9% des soldats
identifiés.
·
Des fratries. Nombre de familles ont
perdu 2 fils, mais parfois trois ou quatre. Dans la crypte, la famille
Roland-Gosselin a fait graver 4 pierres, pour 3 frères et un cousin.
Une autre famille, de
célèbres typographes de Paris, exprime sa douleur et sa
reconnaissance par une gravure à la fois sobre et lourde de sens : les
quatre frères Peignot.
·
Des noms
connus. Celui
des d'Aboville, connu aujourd'hui par un navigateur mais qui est d'abord
celui d'une lignée de militaires de haut-rang dont un maréchal
d'empire. Puis Philippe de Vilmorin, nom connu également. On
trouve aussi Germain Foch et Paul Bécourt, respectivement fils
et gendre du Maréchal Foch, Fernand Malavoy, grand-père de
l'acteur Christophe Malavoy (qui réalisa un film sur son aïeul), il
y en a d'autres …
·
79 noms
à particule, qui reflètent une certaine noblesse, … ce qui signifie aussi
que 90% des donateurs, sans particule, avaient également une certaine
noblesse à honorer les morts malgré la douleur.
Nous avons fait le choix de les classer alphabétiquement à
"De …".
Pour en savoir plus sur les noms à particule, lire
ici.
·
119 marnais, qu'ils soient natifs et/ou résidents de la
Marne,
·
Des soldats dont
vous avez déjà pu lire l'histoire sur ce site : Gustave De Surian, James
Picot, …
·
17 soldats étrangers.
·
Un soldat de 1940.
Parmi les inscriptions collectives :
·
81
établissements d'enseignement, principalement
catholiques et privés.
·
12 groupes
d'enfants. Ces
donateurs étaient-ils
encadrés ? Par qui ?
·
3 gravures
postérieures au 1er conflit : deux inscriptions des ACVG et une des Dragons.
Les dégradations
À ce jour, 72 gravures sont en mauvais
état, dont 24 déjà illisibles dans des conditions
normales.
Si aucune procédure de sauvegarde n'est
entreprise, ce chiffre va augmenter … Nous avons signalé cette
dégradation depuis 2008 au maire de Dormans (la commune est propriétaire
des lieux) mais la situation se détériore.
Les passeurs de Mémoire que nous sommes ne
peuvent que s'attrister de voir ces noms de soldats risquer de disparaitre dans
l'oubli. Plutôt que mettre son nom en avant lors de
cérémonies ou d'actions ponctuelles, il serait
préférable de restaurer et entretenir les gravures des noms de
ces soldats !
En attendant, espérons que notre travail dans
ces pages continuera à préserver celui de Monseigneur TISSIER.
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