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Mémorial Dormans

Le rempart contre l’oubli, sur Internet

1914  >>  1918  >>  1945  >>  2015

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Page créée le 12 janvier 2015,

Dernière mise à jour le 27 février 2015.

TABLEAU d’HONNEUR

 

Retour au tableau d’honneur

 

Antoine SARAZIN, volontaire de la 2e D.B.

 

 

 

Antoine SARAZIN nous a quittés le 5 janvier 2015. Dans Dormans, sa commune d'adoption depuis longtemps, il était connu comme un ancien commerçant. Mais peu de gens connaissaient son parcours lors de la deuxième guerre mondiale. Voici donc retracé ici en quelques lignes ce "long chemin".

 

Un grand merci aux participants du forum 2e DB qui nous ont aidés à compléter cette page.

 

 

Sauf précision, les photos proviennent d'Antoine SARAZIN lui-même

 

LECLERC et la 2e DB

 

 

 

 

En 1941, la deuxième Division Blindée, la 2e DB, n'existe pas encore.

On parle juste à cette période de "la colonne LECLERC", qui se fait connaitre le 1er mars 1941, par la prise de l'oasis de Koufra.

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f0/Serment_de_Koufra_2_mars_1941.JPG/220px-Serment_de_Koufra_2_mars_1941.JPG

À sa tête, se trouve le Colonel Philippe de HAUTECLOCQUE dit LECLERC (son nom de guerre), lequel prononcera le lendemain, 2 mars 1941, le serment de Koufra.

 

 

 

Insign2eDB-W.jpg

 

Renommée 2e DB en août 1943, l'unité quitte l'Afrique par bateau en avril 1944 et arrive en Grande-Bretagne quelques jours plus tard.

 

L'unité est composée de 14.000 hommes. Ils sont prêts à apporter leur vaillance pour ce débarquement dont on parle de plus en plus.

    (À l'été, ils seront 16.000, équipés de 4200 véhicules).

 

 

 

 

 

 

 

 

L'improbable périple d'Antoine

 

 

 

 

Juin 1944, c'est enfin le débarquement.

Ce mois-là, Antoine SARAZIN fête ses 20 ans à Mont-Saint-Père, dans l'Aisne, entre Dormans et Château-Thierry.

Pour lui qui ne supportait pas le joug allemand, ce débarquement est une chance. Il décide de partir en direction de la Normandie.

 

À vélo !!

Et comme il sait qu'il va croiser des troupes allemandes, il arrime une binette à betterave à son véhicule de fortune, pour faire croire qu'il est en route pour les champs. Est-ce de l'insouciance ? En tout cas, ça marche ! En quelques jours, il traverse les lignes ennemies et parvient dans le département du Calvados. Il réussit même à traverser les quatre premières plages de débarquement puisqu'il se retrouve à Grandcamp-les-Bains (aujourd'hui Grandcamp-Maizy), à proximité immédiate de Utah Beach, la seule plage de débarquement située dans le département de la Manche.

 

Les premiers éléments militaires qu'il rencontre sont ceux d'une division américaine. Il ne parle bien sûr pas un mot de la langue et en premier, il apporte son aide comme manutentionnaire. Antoine espère-t-il intégrer les rangs d'une division française ? Il n'en sait peut-être rien lui-même.

 

Puis il rencontre inopinément un interprète qui lui permet d'entrer en contact avec des militaires français qui viennent de débarquer à Utah Beach, un peu plus à l'ouest. On est le 1er août, c'est la 2e D.B. qui met à son tour pied sur le sol français, aussitôt rattachée à la IIIe armée américaine du général Patton.

 

Les formalités ne sont pas de rigueur, à cette période et voilà Antoine au sein du 501e régiment de chars de combat (501e RCC) lorsque la colonne s'ébranle, cap au sud. Il n'y a aucun document, ce n'est qu'avant d'arriver sur Paris que son enrôlement sera officiel.

 

 

 

 

 

 

L'avancée

 

 

 

 

Premiers combats dans la Sarthe et l'Orne (Alençon est libérée le 12 août, Carrouges et Écouché le 13), où la division fait l'étonnement des américains par une tactique offensive permanente. Puis l'unité doit faire halte jusqu'au 18 août 1944 pour conserver le terrain conquis.

 

Nous voici le 20 août, la division est à nouveau prête à avancer.

C'est alors que Leclerc attend, voire réclame, l'autorisation que ce soit une colonne française qui entre dans Paris.

 

Trois groupements tactiques (GT--) sont prêts :

 

 

G.T.D

G.T.L

G.T.V

 

Colonel Dio

Colonel de Langlade

Colonel Warabiot, puis 

Colonel Billotte, puis

Colonel de Guillebon

 Infanterie

I/RMT

II/RMT

III/ RMT

 Blindés de reconnaissance

4/R.M.S.M

2/R.M.S.M

3/R.M.S.M

Blindés de combat

12e Régiment de Cuirassiers

12e R.C.A.

501e RCC

 Chasseurs de Chars

3/R.B.F.M

4/R.B.F.M

2/R.B.F.M

 Artillerie

1/3e R.A.C

1/40e R.A.N.A

XI/64 RADB

 Génie

2/13e BG

1/13e BG

3/13e BG

 

Légende :

RMSM : 1er Régiment de Marche de Spahis Marocains (4e, 2e et 3e escadrons)

RBFM : Régiment Blindé de Fusiliers Marins (3e, 4e et 2e escadrons)

RCA : Régiment de Chasseurs d'Afrique

RMT : Régiment de Marche du Tchad (1er, 2e et 3e bataillons)

BG  : Bataillon du génie

 

À noter qu'un groupement supplémentaire provisoire sera constitué, le "Groupement Tactique Rémy" (G.T.R), dont la composition a évolué, avec

-  Escadron hors rang et 1er, 5e, 6e, 7e et 8e escadrons du RMSM

- 1er escadron du RBFM

- 1e batterie du XI/64 RADB

- 1e compagnie du RMT

 

 

Antoine sera du mouvement, bien sûr. Arrivé à Rambouillet, il est intégré officiellement dans la 2e DB, comme engagé volontaire, au sein de la 1e compagnie du 501e RCC.

 

Le 22 août en fin de journée, Leclerc obtient l'autorisation de reprendre Paris. Il lance aussitôt ses colonnes en direction de la capitale. Antoine passera par Longjumeau, la Croix-de-Berny, et la porte de Gentilly.

 

libe-carte.JPG

Cliquez pour agrandir

 

 

 

 

 

 

Paris brûle-t-il ?

 

 

 

 

La 2e DB approche de Paris, mais depuis quelques jours, Hitler a donné l'ordre de raser la ville avant de quitter les lieux.

 

Mais Paris ne brûlera pas comme l'a demandé Hitler ! Et c'est en partie grâce au 501e RCC.

 

Sous les ordres du capitaine Raymond DRONNE, trois chars de ce régiment pénètrent dans la ville le 24 août en appui du régiment de marche du Tchad (la nueve, la 9e compagnie du 3e bataillon). Le lendemain, ils atteignent l'hôtel Meurice, rue de Rivoli, où sera signée la reddition.

 

Voici le détail de ces deux journées

(source : http://stephane.delogu.pagesperso-orange.fr/2db-journal.html

 

24 août : Le groupement de LANGLADE s'engage dans la direction de Chateaufort-Chevreuse. De nombreux accrochages surviennent à Villacoublay et Jouy-en-Josas. À 20 heures, le groupement de LANGLADE tient le carrefour du Petit Clamart, le pont de Sèvres avec une tête de pont à Boulogne. Le groupement WARABIOT a difficilement progressé le long de la nationale 20 en étant accroché à Savigny, Wissous et devant la prison de Fresnes. A la tombée de la nuit, il a fini par atteindre la Croix de Berny.

 

25 août : La division entre enfin dans Paris. Le Groupement WARABIOT débouche vers Notre Dame par la porte de Gentilly, le groupement DIO en direction de la Seine par les boulevards des Maréchaux et les quais rive gauche, et par l'Avenue du Maine et Montparnasse. Le groupement de LANGLADE se dirige vers la place de l'Etoile par Boulogne, la Porte de Saint Cloud et l'Avenue Mozart. A quinze heures, un élément du groupement WARABIOT parvient jusqu'à l'Hôtel Meurice, PC du général VON CHOLTITZ. Le gouverneur du Gross Paris signe l'acte de capitulation. Les combats pour la libération de Paris sont terminés.

 

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La poursuite

 

 

 

 

 

La 2e DB reste à Paris jusqu'au début septembre pour consolider la libération de Paris puis la poursuite de l'ennemi reprend.

 

ankenes_501rcc_01.jpg

Désormais, Antoine est à bord du char Sherman "Ankenès", avec "Gaby" ROBIN comme pilote. Antoine est "6e homme d'équipage" et il prend un poste en tourelle (tireur ou radio-chargeur).

 

 

Ankenès : C'est le nom d'une petite ville de Norvège, très proche de Narvik.

Au printemps 1940 eu lieu la bataille de Narvik, à laquelle participaient des éléments précurseurs du 501e.

 

Sur la photo ci-contre, l'Ankenès est probablement photographié au bois de Boulogne, à Paris.

Antoine SARAZIN n'est donc pas encore à son bord.

source photo : http://www.chars-francais.net

 

 

SA500063.jpg         SA500064-PE-Benghazi2.jpg

 

 

On passe par Andelot (52), libéré le 12 septembre, Dompaire (88) le 13, Châtel-sur-Moselle (88) le 16//9.

C'est là que le char d'Antoine est endommagé le 25 septembre par des mines. L'équipage est légèrement commotionné et les réparations immobiliseront le char plusieurs jours.

Source : Pierre CROSNIER, ancien de la section GALLET.

 

 

Et la route vers l'est continue : Anglemont (88) le 2 octobre, Baccarat (54) le 31 octobre, Badonviller (88) le 17 novembre. Ils sont à Strasbourg, le 23, où Leclerc honore le serment de Koufra.

 

Puis c'est Erstein le 30 /11, Herbsheim (67, entre Colmar et Illkirch, nord de la poche de Colmar) libéré le 2/12 où il est dit (forum 2eDB) qu'Antoine se fait remarquer lors des combats.

 

Le 18 décembre, il est à trois kms plus au sud, à Witternheim (67). Antoine racontait cette anecdote que l'on retrouve dans le livre "le chemin le plus long" :

 

La neige est tombée en abondance ; il devient presque impossible aux véhicules, chenillés ou non, de s'écarter de la route sans s'enfoncer dans les congères. Le terrain n'a été qu'un peu déminé [...]. Une fois le village occupé et quelques positions de tir un peu aménagées et renforcées, il faut subir les "trains bleus" et les mortiers. Les Allemands sont en position dans le bois en face, à 800m et règlent le tir presque à vue. [...]. L'ANKENES est en position à 50m de l'église de Wittenheim dans un pré. A 800m en face, il y a le Bois-des-Boches d'où on ne les perd pas de vue, sauf la nuit et encore... Rythme soutenu des tours de garde : 2 heures de jour et 2 heures de nuit. pour chambre à coucher, l'équipage a le choix entre la tourelle du char et la cave du presbytère avec KRÉMENTCHOUSKY et son poste de secours pour voisin [...]. le voisinage du poste de secours n'est pas fameux pour le moral. Ils ont réussi à installer le courant électrique dans la cave du presbytère en branchant une ligne sur la batterie de l'ANKENES pour s'éclairer un peu et passer les disques sur le phonographe de SARAZIN [...].

Périodiquement, les chars bougent et partent en patrouille avec une section du RMT. Ce jour-là, le BIR-HAKEIM et l'ANKENES partent ensemble, avec 20 fantassins de l'adjudant DESTREZ, ils vont patrouiller en direction du Bois-des-Boches [...].

Le soir, SARAZIN s'installe dans la tourelle de l'ANKENES pour bouquiner. ABRAHAM passe et l'invite à prendre un verre "chez lui". Ils vont ensemble et, arrivant près de l'église, ils entendent le bruit caractéristique de départs de mortiers. ABRAHAM se jette à plat sur le sol, SARAZIN presque aussi rapidement ; la rafale d'obus tombe derrière eux.

Image stupéfiante lorsqu'ils se retournent : l'ANKENES est en feu ! Les autres sont dans la cave, ils les appellent. PICOUZA tire les extincteurs : c'est trop tard. Un obus est tombé dans la tourelle dont le volet était resté ouvert. La probabilité était infime, mais c'est fait !

 

 

Exactement dans la tourelle ! À deux minutes près, Antoine était dedans sans aucune chance d'en réchapper !

 

        

 

Kufra-II.jpg

Son char hors de combat, Antoine passe comme radio-chargeur sur le char Sherman "Koufra".

 

 

 

Source photo : http://www.chars-francais.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La poche de Colmar

 

 

 

poche_colmar.jpgCliquez sur la photo pour l'agrandir

 

 

Une bataille terrible se déroule dans "la poche de Colmar" du 20 janvier au 9 février 1945.

 

La 2e DB était sur le nord de la poche et Antoine parlait parfois de Grussenheim (libéré le 28 janvier) comme d'un combat très marquant. Même s'il ne le disait pas, il pensait fortement aux amis qui étaient restés là-bas.

 

           Sur cette seule période, les français auront 2100 tués (dont 133 pour la 2e DB) et 540 pour les américains.

 

 

 

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La fin de la guerre et l'après-guerre

 

 

 

Cliquez sur les photos pour les agrandir

 

 

Fin février, la division est en repos dans l'Indre et l'Indre-et-Loire. Pas pour longtemps car elle sera envoyée début avril (hormis l'infanterie) réduire la poche de Royan.

 

Les allemands qui résistaient là depuis septembre 1944 sont forcés à se rendre après une offensive destructrice de trois jours (15 au 17 avril).

 

Puis la division se regroupe dès la fin du mois pour revenir très rapidement en Allemagne et finir la campagne.

 

SA500062.jpgElle pénètre, le 5 mai 1945, dans Berchtesgaden où des éléments avancés du XI/64 RADB s'emparent du Berghof (obersalzberg), lieu de repos d'Hitler.

 

À noter qu'il ne s'agit pas du nid d'aigle, le Kehlsteinhaus, situé à 2 km au sud, où quelques hommes de la 2e DB monteront toutefois, pour y faire flotter le drapeau français.

 

 

Hitler est mort depuis quelques jours, la dernière poche de résistance vient d'être détruite. Il reste à signer l'armistice mais la guerre est terminée !

 

 

 

 

 

 

Parmi les hommes debout à l'avant du char,

Antoine est le quatrième en partant de la gauche

 

 

 

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Jusqu'en 1946, Antoine est instructeur, pour ceux qui bientôt vont partir en Indochine puis il rentre, la même année, à Mont-Saint-Père.

 

 

 

501RCC.jpg

Dans ces périodes âpres, on posait devant l'objectif sans vraiment penser à la postérité (ici, un briefing de reconstitution des équipages du 501e RCC après les pertes subies au cours d'un récent combat).

 

Des amitiés se lient, certaines dureront longtemps. On reconnait au deuxième plan, visage légèrement caché, le Lieutenant Robert GALLET, qui sera ministre de 1968 à 1981 sans interruption et au fond à gauche (indiqué par sa fille sous la flèche), le visage en partie caché du soldat Antoine SARAZIN.

Les deux hommes resteront intimement amis jusqu'au dernier jour.

 

 

Après guerre, le Lieutenant GALLET, et le capitaine Georges BUIS, (commandant la 1e compagnie du 501 et futur général) seront faits Compagnons de la libération.

 

         Voir ici la liste des anciens du 501e devenus Compagnons de la libération.

 

 

 

 

 

Aujourd'hui

 

 

AntoineSARAZIN-04-2011W.JPG

Enfin, Antoine SARAZIN était également président de notre association du Mémorial des batailles de la Marne.

Il était de toutes les manifestations et cérémonies, comme sur cette photo, prise en avril 2011 lors du dépôt de gerbe au monument aux Morts, en souvenir des déportés.

 

Pour toutes ces raisons, il restera extrêmement présent dans nos pensées.

 

 

Nous avons une pensée également pour ces anciens du 501e RCC disparus récemment :

 

Louis TREGUER (27/09/2014)

Marcel CHRISTEN / KRISTEN (02/12/2014) http://illiweb.com/fa/empty.gif

Roland HOERDT (18/12/2014)

 

 

 

 

 

À lire :

Photo M. RICHON        

·         Forum 2e DB.

·         Plus de précisions sur la 2e D.B., ici.

·         La libération de Grussenheim : http://www.gastoneve.org.uk/grussenheim%20fr.html

·         Le chemin le plus long, P. Quillet, 1997, livre auquel Antoine SARAZIN a apporté discrètement sa contribution

·         Le parcours du 501e : http://cavaliers.blindes.free.fr/rgtactive/501rcch3.html

 

 

Compléments :

 

·        Le chant des partisans fut l'hymne de la résistance à la fin de la 2e guerre mondiale. La version originale, paroles et musique, fut composée en 1941 par Anna MARLY (à écouter ici). Version française composée en 1943 par Joseph Kessel et Maurice Druon

·         La marche de la 2e DB, entendue dans l'église à la fin des obsèques d'Antoine SARAZIN, a été composée en 1944. Selon les sources, son auteur est Maurice Le Roux ou Victor Clowez, paroles d'André Ledur

 

 

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