LeRempart2WMémorial Dormans

Le rempart contre l’oubli, sur Internet

1914  >>  1918  >>  1945  >>  2011ligne13- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

 

Cette page fait partie d'un ensemble de huit chapitres destinés à faire connaitre

Les bornes Vauthier

1

Présentation Flash

5

Les photos des bornes

2

L’histoire des bornes

6

Les autres routes commémoratives

3

Les bornes en France

7

La borne origine

4

Les bornes en Belgique

8

La borne de Pernant

 

 

 

 

Les bornes Vauthier

6/8 : Les autres routes commémoratives (Annexe )

 

 

Remarques : Vous êtes autorisé à utiliser toute information de ce document.

Pensez toutefois à citer vos sources, notamment http://memorialdormans.free.fr et celles indiquées dans la Présentation Flash.

 

 

 

 

Rappel : nous l’avons vu ici, les bornes Vauthier sont un des exemples de bornes commémoratives qui ont été érigées au cours du vingtième siècle.

Ces ‘routes’ avaient pour but de matérialiser un itinéraire mémorable, en lien avec les conflits qui ébranlèrent le monde.

 

Pour ne pas confondre avec les bornes Vauthier, voici juste quelques lignes sur les plus connues d’entre elles.

 

La voie Sacrée

Cette route qui relie Bar-le-Duc à Verdun fut stratégique en 1916.

Voir pour plus de détails http://fr.wikipedia.org/wiki/Voie_sacrée_(Verdun)   dont voici juste l’introduction :

 

BorneLa Voie sacrée ou Voie sacrée nationale est une route stratégique historique qui relie Bar-le-Duc à Verdun.

Désignée alors simplement comme ‘la route’, elle était l'artère logistique principale de la bataille de Verdun. Ce n'est qu'après la guerre qu'elle fut baptisée la « Voie sacrée » par l'écrivain Maurice Barrès, en référence à l'antique Via Sacra romaine menant au triomphe.

Cette voie dut être entretenue en permanence, car les camions de transport de matériel et de troupes y défilèrent sans arrêt au rythme d'un véhicule toutes les treize secondes en moyenne. Durant l'été 1916, 90 000 hommes et 50 000 tonnes de munitions, de ravitaillement et de matériel l'empruntaient chaque semaine pour alimenter la fournaise de Verdun.

Plusieurs escadrilles de chasseurs étaient chargées de sa protection contre les attaques aériennes.

Cette route était vitale pour la bataille. Le capitaine Doumenc, concepteur du système de la « noria », l'avait d'emblée compris, ainsi que le général Pétain, qui l'a utilisée pour organiser le va-et-vient des troupes. Philippe Pétain avait voulu une rotation rapide des régiments au front pour toujours opposer aux Allemands des troupes les plus fraîches possible. Cette route était d'autant plus importante que pratiquement toutes les voies ferrées du secteur étaient aux mains des Allemands, ou sous le feu permanent de leur artillerie.

De nos jours, elle est matérialisée par des bornes casquées portant l'inscription N VS (Nationale Voie sacrée) numérotée aujourd’hui RD1916.

 

 

La voie de la Liberté

Voie commémorant la victoire des Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale, matérialisée par 1145 bornes, une tous les kilomètres.

250px-Utah_beach01Voir pour plus de détails http://fr.wikipedia.org/wiki/Voie_de_la_Liberté  dont voici juste l’introduction :

La voie de la Liberté est une voie commémorant la victoire des Alliés et la libération de la France, de la Belgique et du Luxembourg pendant la Seconde Guerre mondiale.

Elle est matérialisée par une série de bornes kilométriques le long du réseau routier entre Sainte-Mère-Église (borne 0) et Utah Beach (borne 00) en Basse-Normandie et Bastogne dans la province belge du Luxembourg, marquant l'itinéraire suivi par la 3ème armée américaine commandée par le général Patton.

 

 

 

Le front des Ardennes

 

Les bornes du front des Ardennes, ne sont pas regroupées sous un nom générique en français. Elles sont nommées ‘Demarcation stones WWII’ en anglais. Il y a, à notre connaissance, deux initiatives :

 

3539avi0- La première dans les Ardennes belges, lancée peu de temps après guerre avec le concours du Touring-Club de Belgique. Sur le principe des bornes Vauthier, 26 bornes matérialisent le front où fut arrêté l’envahisseur, à l’hiver 1944-1945, au cours de la bataille des Ardennes.

- D’autres bornes s’y ajoutent qui ‘figeaient’ l’offensive Von Rundstedt. C’est l’une d’entre elles qui figure sur la photo ci-contre.

 

Plus d’information sur ces bornes ici (texte en anglais et flamand) et sur la bataille des Ardennes ici.

A noter que les documents de tourisme belge que nous avons consultés font état de nombreuses stèles, mais pas de cette ‘route’.

 

Les bornes de terre sacrée

 

Il ne s’agit pas d’une ‘route’, mais d'œuvres dispersées, créées par le sculpteur français Gaston Deblaize ( ?- /01/1935),

L’œuvre est composée de sept bornes (six à l’origine) créées pour  « perpétuer le souvenir tangible des morts au champ d’Honneur » lors de la première guerre mondiale.

Ces bornes se trouvent en France (6) et aux États-Unis (1), dans l’ordre d’inauguration :

 

·          Aux Invalides, à Paris. Située dans la chapelle du Simple soldat, elle fut inaugurée le 12-12-1928. (1929 ?)

·          Au cimetière national d'Arlington, près de Washington, en mai 1929.

·          Au Guernic, récif sur l'îlot Théviec, au large de Quiberon (Morbihan), elle fut inaugurée le 23 août 1931 (une réplique est installée à Saint-Pierre-Quiberon).

·          À Cinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire), le 18 octobre 1931.

·          À Meures (Haute-Marne), où Gaston Deblaize résidait et créait, inaugurée 30 juillet 1933. (31-7-32 ?) [.]

·          Sur la plage de la Terre sacrée, à Vignola, près d’Ajaccio (Corse), inaugurée le 30 septembre 1933.[]

·          À la mort du sculpteur en 1935, sa veuve, Renée Deblaize, offrit à l'amicale des anciens du 356ème RI une septième borne qui fut installée au Bois-le-Prêtre (à Montauville ? Meurthe-et-Moselle) en juillet 1935.

 

Chacune de ces bornes renferme de la terre de différents champs de bataille de la Grande guerre.

Chaque année, une parcelle de terre est plantée de blé (à Meures ?), destiné à être moissonné le premier dimanche de juillet et les gerbes produites sont déposées au pied des autres bornes de terre sacrée (2e dimanche de septembre à Saint-Louis des Invalides)[.

Cette tradition, tombée quelque peu dans l'oubli un certain temps, semble renaitre (à vérifier).

 

 

 

D’autres routes encore ?

 

La particularité des voies précédemment citées est le caractère assez immédiat de leur réalisation après conflit, conférant à la ‘route’ elle-même une valeur historique.

D’autres initiatives ont amené l’érection de bornes, certaines formant une ‘route’. Importantes au regard de ce qu’elles rappellent, elles n’ont toutefois pas ce caractère ‘immédiat’. En voici une liste, non exhaustive : 

 

-  D 18 (chemin des Dames) : 26 bornes érigées récemment (2006 ?) par le Conseil Général de l'Aisne. L’initiative semble à la fois mémorielle et touristique.

-   La « route de Jean Moulin, chemin de la liberté » : 42 bornes en Provence, parcours biographique plus qu’historique érigé vers 1965 (par ?). http://www.pacainfoeco.com/magazine/itineraires/080408.jeanmoulin.html (lien dorénavant obsolète)

-  ‘Canadian Liberation Road’ (Canadese bevrijdingsroute) : 13 bornes au Pays-Bas et 5 en Belgique. Pour en savoir plus, voir "Les routes du souvenir canadien" (Aïe, lien Internet dorénavant obsolète)

-  ‘Polar bears route’ : 18 bornes érigées en Belgique, initiative ciblée sur l’action de la ‘49th British Infantry Division’ des 24 et 25 septembre 1944.

 

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